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samedi 7 juin 2008

Formationnée

Coucou les loupiots ! [Voix forte qui se veut enjouée]

Dites donc, ça fait longteeeeeeemps que je vous avais pas vus ! [exclamation qui sous-entend : c'est un peu votre faute aussi]

Du coup, comme vous étiez partis, ben j'ai arrêté d'écrire, hein ! [Tentative de retournement de situation]

Mais comme je vous aime grave à mort [yeux de chat botté], et que vous me manquiez beaucoup beaucoup [petite dose de pathos pour amadouage de lectorat], ben je n'ai pas pu résister à l'appel de l'élastique SHTOÏÏÏÏNGGG qui me ramène immanquablement vers vous.
[mélange de pathos + métaphore du meilleur effet]

- Fin de la péroraison -

Ahem. Ordonc. 
Je vais avoir besoin d'un volontaire pour me remettre sur le chemin de la voie de la continuité du fil de ma pensée. Fil d'Ariane, même, puisque comme le dit le célèbre proverbe : Arianéfait tant qu'on l'a pas fait.
(poin poin poin, première blague pourrite du jour, bonjour !)

Et tant que j'y suis, je préviens l'assistance qu'après l'avoir bassinée avec mes histoires de livres de Falimarion-les-ballons, j'ai le pressentiment que je vais attaquer le bassinage avec les histoires d'avions, parce que c'est la saison qui commence, là...
(Vous pourrez pas dire que vous aurez pas été prévenus hein)

Ah on me rappelle gentiment que j'en étais au moment où mes bras s'étaient transformés en sacs de sable inutiles et encombrants.

Je sortais donc de la VM (Visite Médicale, mais chez Erf Rance, on dit VM, ça fait plus coule) qui s'était passée en poireautage, tests, poireautage, retests, des fois rigolos des fois pas rigolos, et des fois, limite si je les ai réussis, hein...
On m'a fait souffler dans le tuyau où il faut que ça fasse un pic sur la machine qui lit mon souffle et où pour moi ça faisait une vague colline mignonnette. J'ai recommencé de toutes mes forces et j'ai réussi à faire une honorable petite montagne, mais de pic, point. Déjà j'étais en train de préparer mes arguments pour dire que c'est leur machine qui marchait pas et que moi, attendez vous rigolez ou quoi, première championne mondiale du souffle et tout.
Mais heureusement, pas besoin, la dame m'a dit "on va dire que vous étiez essoufflée, allez, c'est bon".
Pour le coup, j'ai bien soufflé en sortant !

Ils m'ont fait faire des radios dans tous les sens, des os et des poumons. Même que j'ai bien fait rire le radioeur : 
Lui : huhu, vous vous êtes fait un tatouage sur les os ? huhu
Moi : "??"
Il me montre la radio et je vois un joli petit dessin sur les os de mon bassin... Je pense "mékeskecéça ?" et puis je comprends qu'en fait c'est le petit dessin qu'il y avait sur ma culotte, fait avec des paillettes bizarres qui sont passées à la radio ! Il a montré la radio à ses collègues sans cesser de huhuer, ça a dû lui faire sa journée. Quand même, quand j'y pense, quel non respect pour la vie privée de ma culotte. La pauvre.

J'ai aussi entendu des sons de baleine dans une salle toute capitonnée qui faisait peur... c'était le test des oreilles : ultra-sons et infra-sons.

Brefle, tout ça a duré 2 jours, et Erf Rance a aboutit à la conclusion que tout est bien à sa place dans mon corps. J'ai dit "Merci Erf, c'est gentil. WHAT NEXT ?"

Et ben NEXT : LA FORMATION COMMERCIALE

Qui fut longue.
Et dont le thème principal peut être résumé comme suit : "Comment répondre aux clients chiants ou mécontents ou riches ou chiants, mécontents et riches à la fois (jackpot les gars)" 

Exemples parmi d'autres :

- à la maman qui ne veut pas fermer le couffin-cabine de son bébé : la prévenir qu'en cas de trou d'air, on a vu des bébés se retrouver 3 rangées derrière, en s'étant pris les coffres à bagage en pleine tronche au passage.

- à la mamie qui ne veut pas garder son chienchien dans son sac esssspézial sac-de-voyage-pour-chienchien : lui rappeler que s'il s'échappe de l'avion, il y a des battues dans les aéroports pour tuer lapins et oiseaux, et que Chienchien a une espérance de vie de 2 jours.

Voyez le style... Le seul problème c'est qu'il faut arriver à sortir ça sans rigoler.

Autre point majeur de la formation : apprendre en quelques jours une langue étrangère. Celle de Erf.
Être capable de comprendre quand on nous dit : "Bon tu montes ta VRA, tu verifies les SPML, CHML, KSHR etc, tu vas prévenir le BLND, tu check les PMR avant le repas, et puis tu t'occuperas des UM et des PAX. Ensuite rapport au CCP qui le fera au CDB et CPL."
[Jeu : sauras-tu deviner ce qui se cache derrière ces lettres barbares ?]

Parce qu'il faut savoir que si on ne sait pas parler le Erf, ben c'est coton pour nous ! Encore ça c'est dans l'avion, mais quand on appelle le planning pour savoir où qu'est-ce que c'est qu'on va aller, dites, hein dites, où ? il faut réussir à capter ça : "Alors t'es sur la rotation 134, donc le DEL en 3-on, après t'as tes N40, et tu remballes sur le YUL rotation 472, en 3-on toujours. Voilà au revoir", cling, raccroche. Là on se retrouve bien bête ma bonne dame, et on se dit qu'on va attendre qq minutes et qu'on va rappeler en prenant une voix différente et en espérant tomber sur quelqu'un d'autre qui va donner les vraies dates et les vrais noms de villes...

Mais tout ça ce n'était que la formation commerciale...

NEXT STEP : LA FORMATION SÉCURITÉ
Et là les enfants ça rigole plus.

mercredi 20 février 2008

Moi et Czerny

Aperçu.


Ouais je sais c'est de la triche c'est pas un vrai post.
Mais là je dis pouce.

En plus, en ce moment chez Falimarion, on s'occupe à mort du projet de bouquin sur les meilleurs pâtissiers. Fini le goûtage des galettes, on est passées aux flans et aux tartelettes aux fruits...

Bah ouais. Quand je vous dis que je suis méga occupée, c'est pas de la blague, hein.

vendredi 15 février 2008

Non ne m'internez pas

Je m'aperçois à la seconde, qu'on a profité de mon absence bloggesque pour me deubeul deubeul tagger !
Arrêtée en plein vol (saut à pieds joints de l'entrée de ma chambre, atterrissage programmé dans mon lit, bing direct), ma conscience se refuse néanmoins à se défiler et à esquiver ses responsabilités.

ORDONC. Je réponds.
6 trucs dont on a rinafoute, si j'ai bien compris. Allons-y.

1) Bon je vous préviens que celui-là, il est très ponctuel, mais comme il m'est encore arrivé pas plus tard qu'il y a 5 minutes, il a sa place ici, y'a pas de raison.
Il faut savoir que chez Falimarion, où je passe mes journéééééesoirééééesnuiiiits, hum ma VIE en ce moment, rapport à qu'il faut envoyer la moitié des chapitres à la maquette, et que le dernier délai c'est pour dans il y a 3 jours, chez Falalalamirion, disais-je, dans les toilettes et les salles de réunion, les lumières s'allument toutes seules quand on entre parce que capteur de mouvement, repérage infrarouge toussa, par satellite ultra moderne top la classe.
Résultat, depuis 2 mois, quand je rentre chez moi, je reste 1 minute dans le noir avant de me souvenir que non, chez moi, il faut APPUYER sur le bouton pour que fiat lux. (C'est pas le bon teeeemps en latin, oué je sais, mais bon pfiou, j'ai oublié comment on conjugait).

2) Je me lave les dents HY-PER longtemps. Et ce n'est même pas voulu, c'est juste que à ce moment-là, je pars dans mes pensées et j'oublie totalement ce que je suis en train de faire, et je continue mécaniquement jusqu'à ce qu'au bout de 10 minutes, je me rende compte que un peu plus et je n'aurai plus de gencives.

3) J'ai un trouble comportemental obsessionnel très développé à tendance monomanique au niveau de l'attachement de cheveux. A peine attachés, j'ai envie de les lâcher. Mais lâchés, au bout de 5 minutes, ça m'énerve de les avoir dans les yeux. Du coup je les rattache, mais ça fait froid au cou. Alors je les relâche, mais ça me chatouille le cou. Alors je les rattache. Mais c'est trop serré, ça me tire. Je les relâche. Mais ils ont une forme bizarre, c'est pas joli. Je les rattache. Etc. Moyenne : 340 fois par jour.
Résultat : je dépense une fortune en élastiques qui, les pauvres, ont du mal à tenir le rythme.

4) Quand j'ai prévu quelque chose d'important dans la journée, il faut ABSOLUMENT que je mette ma culotte préférée. Mais absolument. Sinon, bad karma inside, mauvais oeil, negativ vaïbes et tout. Mauvais.

5) Je dois faire sonner mon réveil au moins 5 ou 6 fois le matin à 5 minutes d'intervalle avant de pouvoir décemment aborder le début de la pensée de l'envisagement de l'ouverture d'un oeil (le droit).
Et le 5 ou 6 est une moyenne raisonnable. Je peux facilement le remettre 10 ou 12 fois quand j'ai prévu que j'allais être très fatiguée, et que je ravance l'heure du 1er réveil. (Oui je sais, la logique de faire sonner plus tôt parce qu'on est plus fatigué est difficilement perceptible pour certains. Mais j'vous JURE, je ne PEUX pas sinon. C'est pas de la mauvaise volonté, c'est de l'incapacité biologique).
Ce 5e point de trucs "rianfoute" de ma vie n'est en fait pas si rinafoute que ça, car figurez-vous que certaines de mes amies refusent désormais de dormir avec moi si je dois me réveiller le lendemain... (Ah oui j'ai oublié de préciser que la sonnerie que je mets est à classer dans la famille "horrible" de la catégorie "horrible", mais je suis désolée, les petites musiques gentillettes toutes douces, moi, même pas mon cerveau il comprend que c'est un réveil).

6) Je prends toujours la même chose au McDo : un Mac Deluxe.
(ouah... je sens que je vais me faire tailler là...)

7) Le pire chez moi c'est que... ah non, il fallait en dire que 6. (hinhin...)

Eh dites, j'aurais encore plein de trucs rinafoute bizarres à vous dire, moi, ça fait peur quand même... Merci le tag réconfortant hein.

Pour la peine, je l'envoie à LaFée et Silphi qui doivent s'y coller ! (Et moi je dis pas genre "si vous voulez" ou "si vous avez le temps", hein, non non c'est o-bli-ga-toire !)

(Je vais me faire aimer, je sens) :D

dimanche 10 février 2008

mousse à raser et autres bêtises...

Il y a des soirées où tout se passe bien. Et puis, je sais pas... il y a des soirées où c'est pas pareil...

Par exemple, là, pourquoi c'est pile 5 minutes avant le dernier métro que j'ai pensé à regarder ma montre ?

Et pourquoi, quand je me suis dépêchée d'aller chercher toutes mes affaires, dit au revoir à la va-vite, mis mon manteau d'une seule manche, l'autre je la mettrai dans la rue, POURQUOI est-ce qu'une bataille de mousse à raser éclate dans l'entrée, c'est-à-dire exactement là où je me trouvais ?

Résultat, mon métro étant dans moins de 1 minute 45, j'ai à peine le temps de m'essuyer le visage, les cheveux, mes fringues, ma manche de manteau (celle qui était mise) avant de courir.

Ouf, je l'ai, je m'assois.
C'est alors que je réalise que je sens l'homme. D'une force assez inimaginable. Je pense qu'à l'autre bout du wagon ils m'ont repérée. Je n'avais jamais remarqué que la mousse à raser sentait aussi fort.

Pour me donner une contenance (et bien montrer que je suis une fille), je sors Femmes de Philippe Sollers que j'avais embarqué avant de sortir de chez moi.
Des bouts de phrases dansent devant mes yeux... entrecoupées de beaucoup de points de suspension... Mes yeux ne font pas tout à fait le focus, la moitié des mots s'évapore avant d'arriver à mon cerveau, ce qui donne des choses assez étranges, surtout quand il raconte ses ébats sessuels. Je m'amuse follement, lire Sollers en état de non-sobriété est une expérience à vivre.
J'ai cependant la nette impression (enfin... "nette"... on se comprend) que le monsieur qui a écrit ça se fiche de moi. Sauf que moi aussi je me fiche de lui, alors huhuhu...

Arrivée chez moi, je balance mes habits loin de mon nez et je mets moi dans la douche, parce que dans mes cheveux, souvenez-vous... il y avait de la mousse à raser bravo, et que 1) ça colle de partout, 2) avec cette odeur d'homme toute la nuit, ça m'aurait fait faire des rêves farfelus zé pas que farfelus huhu.
Et alors que j'allais tomber, bing, dans le sommeil, telle une pierre au fond d'un puits, un flash me revient...
J'ai appelé au cours de ladite soirée le copain d'une amie du prénom de l'amant de cette même amie (je sais elle est compliquée ma phrase... c'est bon tout le monde y est ?)
Et même pas je m'en suis rendue compte tout de suite... C'est juste au bout de 10 secondes d'un silence glacial, de yeux grands ouverts fixes de amie-de-moi et de yeux plissés-fâchés de copain-de-amie-de-moi, que j'ai réalisé.
Et là avec mon tact et ma présence d'esprit naturelle, au lieu de faire semblant que je me suis juste trompée et que c'est pas grave, bah non, j'ai fait "OH !" en mettant ma main devant ma bouche et en rougissant...

Oué...

Niveau mettage de pagaille en 10 secondes de temps, je pense que j'ai été grave efficace là.
Et bon, bah forcément c'est à ce moment-là que j'ai pensé à regarder ma montre et que j'ai trouvé qu'il était grand temps de partir. [Et là on fait Da Capo al fine, retour au début du morceau et on s'arrête à la fin qui est en fait au milieu... oué c'est compliqué la musique, je sais.]

A part ça, c'était chouette cette soirée... (si si...)

Et demain, kékispass ?

Demain = Vernissage au Musée d'Orsay avec Mâdâme notre Ministre de la Culture et plein de gens importants zé connus, toussa, que c'est ChefdeCollection qui a eu des invites mais qu'elle peut pas y aller alors elle nous les a données à Stagiaire-copine et moi.

Recommandation : "Vous vous habillez bien, hein, sinon vous ne dites pas que vous venez de ma part !"

(T'inquiète, ChefdeColl', nous te ferons honneur... hinhinhin...)

lundi 4 février 2008

Tidim gling gling !

Ayé !! On est "demain", c'est la fin du feuilleton ! (huhu...)

Comme ça fait loooongtemps et que je vous connais, vous n'allez plus savoir où on en était, je vous fais un petit résumé des épisodes précédents.

"Previously, on Julie The Little Olive" [à dire avec la voix du mec-spécial-bandes-annonces] :

- du réveil matinal qui fait mal
- du stress
- du suspens
- de la tension
- de la course en tailleur-talons
- du coloriage
- des Kit Kat
- de l'ambiance StarAc
- des photos (euh ah non les photos, aucun rapport en fait)
- des expériences comportementales douteuses
- de l'humour de recruteur ErfRance
- du poireautage
- de la musique d'aéroport

Et la musique d'aéroport, c'est très important ! Parce que c'était le signal pour le ruerage... pour le ruement...? bon c'était le signal pour que les gens se RUENT sur l'écran qui disait "bouh vous on vous aime pas rentrez chez vous".

Et c'est LA que je tiens à décerner la palme de la perspicacité à la FéeSaPerspicace parce que je vous avais fait une petite blaaaague ! (huhu que je suis facétieuse...)
Et que en fait je n'y étais pas sur la liste des Jartés !

(Je tiens cependant à nuancer la perspicacitude sus-citée en précisant que je ne me serais certes pas cassé le popotin arrière à faire une saison entière sur un truc que j'aurais en fait lamentablement raté...)
Mais ne retirons pas à César ce qui appartient à LaFée, de toute façon, la palme je lui ai donné, et reprendre c'est voler, et les palmes c'est pas fait pour voler, alors LaFée t'ira à la piscine avec ta palme et picétou.

Ordonc, reprenons.
Pas de Julie la p'tite olive sur l'écran. Il est midi. (Paris s'éveeeille...)

Après les "Ce-n'eeest-qu'un-au-revooooir-mes-frères" larmoyants des Jartés envers les non-encore-Jartés et vice-versa, j'apprends par voix interposée de tidim gling gliiiiiiing que mon entretien individuel aura lieu à 16h.

Il est toujours midi.
Or Paris s'éveille peut-être, mais Villepinte, carrément pas. Je tente une sortie. Ah ! j'aperçois quelqu'un au loin. Ah, ça y'est, il a disparu.
Oh, une voiture passe. Elle tourne, le silence revient.
Bon.
Opérons un repli stratégique vers la salle d'attente. Salle d'attente largement pourvue de fausses plantes en plastique, ai-je omis de préciser.
Je constate que les autres non-encore-Jartés ont eu le même premier mouvement - sortir - puis la même constatation - "ouh, ya rien dehors" - puis la même décision finale - rentrer et attendre.

Si je résume nous avons donc tout un tas de gens qui n'ont rien à faire et qui sont enfermés ensemble dans une pièce. Avec des plantes en plastique.
Ca fait *tilt* ?


Huhu, et voui ! Nous somme en effet passés en quelques heures de la StarAc à LoftStory ! (ça dégringole vite).
Même que, l'effet "tous-dans-le-même-bateau" aidant, on s'est retrouvés à faire une mission "cherchage de micros" dans les plantes en plastique, et on a même été cacher le porte-manteau parce qu'il avait des boules qui pouvaient facilement cacher des caméras grand-angle, et que ça nous paraissait drôlement suspect.

Ah oué, 4h d'attente dans le stress, ça vous transforme une poignée de non-Jartés sympathiques en gang organisé hautement paranoïaque !

Bon je vous épargne les passe-temps intermédiaires et autres concours de lançage de chaussure à talon (oui... ben... oui, quoi... de toute façon maintenant qu'on avait viré les caméras, ils pouvaient plus nous voir !)

Et à 16h, arrive un gentil monsieur qui appelle mon nom (j'ai failli lui répondre "tidim gling gliiing ?") et qui, pendant 40 minutes prendra mon CV point par point et me posera tout un tas de questions très intéressantes, mais n'ayant absolument AU-CUN rapport avec ErfRance, même de loin.
Je lui ai fait une dissertation orale improvisée sur la littérature et son importance pour la société, sur le rôle de l'éditeur et sur la manière de concevoir un livre y compris dans sa forme, et il a eu l'air très content.

Suite à quoi : réponse dans 2 jours hinhinhin...

Mais non, les 2 jours c'était à moi de les attendre, et de toute façon comme j'ai déjà flingué mon suspens, je peux bien vous le dire : J'AI ÉTÉ PRIIIIIIIIIISE WOUHOU !

Et j'aurai bien sûr plusieurs jours de formation. (Je le dis, parce que je sens que sinon, tout le monde va éviter ErfRance cet été...)

Donc voualaaa.
Il était bien mon feuilleton hein ?
Mais là j'arrête parce que pfiou, c'était fatigant...

jeudi 24 janvier 2008

Indice...

[Lisez le blog-it express à gauche avant...]
Voilà.

Alors maintenant, INDICE : je vais devoir apprendre à faire la "danse des bras" !

Ah HA ! pas facile comme devinette hein ?

Ceux qui lisent mon blog depuis le début trouveront...
(Ah la vieille feiiiiinnnte pour envoyer tout le monde lire hihihi)

En attendant : des bisous les gens !
Je vous raconte tout dès que j'ai du temps !

dimanche 13 janvier 2008

ronds de zoreilles !

Nan mais attendez, c'est quoi ce temps qui passe trop vite là ?

Comment vous faites pour avoir des amoureux ou -euses et des enfants et des chouettes boulots et des amis ET du temps pour bloguer ET que en plus c'est intéressant ou drôle, et même des fois les 2 ? Hein vous pouvez m'expliquer ?

Moi, à peine des invités un jour, une ptite réunion de rien du tout, un appel SOS de copine de moi, une sortie-rentrée parce que en chemin je me suis démotivée, et hop 4 jours de passés. Pourquoi, hein, pourquoi ?
(Bon j'avoue, j'ai aussi passé une demi-journée entière sur facebook... mais c'est pas ma faute j'ai découvert le truc qui dit quelle héroine de princesse êtes-vous, quelle desperate housewife êtes-vous, quel méchant êtes-vous etc. et il y en a des milliards hihi j'adore).

Alors pour la peine : une photo de mes ronds de zoreilles que je les adore je les mets tout le temps en ce moment.
(Non, ne cherchez pas la transition).


Tadââââm !

Commentaire de mon frère adoré la dernière fois qu'il était là : "tu te déguises en Notre-Dame ? Ouarf ouarf ouarf"

(Vous constaterez que niveau blague pourrite j'ai un sérieux concurrent de ce côté-là...) 

Et le 1er qui me dit que ma photo est nulle je le bannis de ce blog, parce que c'est au moins la 25e que j'ai faite, et même la 25e elle est toujours aussi pourrite et floue. Alors chut.


A part ça, qui a dit que bosser chez Falalalalamirion c'était monotone ?
Pendant que ceux du département d'à côté sont en stress en attendant la décision de justice sur le bouquin de C*cilia (c'est quitte ou double leur petite histoire, mais si elle est déboutée ça va être jackpot... encore plus efficace qu'une stratégie marketing... hum ? oh moi je dis ça, je dis rien...), bref, donc nous qu'est-ce qu'on fait pendant ce temps-là ?
On prépare un bouquin sur les meilleurs pâtissiers de Quelquepart.
Et comment on fait pour le préparer ? On vérifie que c'est bien les meilleurs.
Et comment on verifie ? On GOUTE.

hehehe...

Résultat, ça fait une semaine qu'on s'empiffre au bureau. Or qu'est-ce qu'il y a dans les pâtisseries en ce moment ? Attention c'est dur : des galettes.
(Il va quand même arriver un moment où je vais plus en pouvoir de manger de ces choses...)
Mais en attendant elles sont délicieuses. Même que c'est dur de choisir la plus délicieuse.

La vie est dure parfois.

[Edit] C'est tellement n'importe quoi mon post que je sais même pas dans quoi le classer... On va dire qu'il va un peu dans tout, d'accord ?

mercredi 2 janvier 2008

Pourquoi j'ai encore mal aux pieds ?

Oui, aujourd'hui était un jour capital pour ma future carrière.
Mais aujourd'hui, je vous parle de mes chaussures.
Oui.
Suis une rebelle dans l'âme, moi, tutafé.

D'autant plus que ça fait 2 jours que j'ai mal aux pieds.
Certes, il se trouve que j'ai passé une nuit entière avec ça à les-dits pieds (et je parle n'importe comment si je veux) et que même pas l'idée m'a traversé l'esprit, le corps, ce que vous voulez, de les enlever.
Certains mystères sont insondables, c'est ce qui fait leur charme.



En plus on pourrait croire qu'avec mon boulot de plante verte professionnelle, je pourrais être habituée à ces choses-là, mais on dirait que non.
(Vous en faites pas, un jour je vous parlerai de mon boulot de plante verte... Ah ah... vaste programme !)

Tiens j'avais oublié que je les avais achetées chez Aldo. Sais pas si ça existe en France ça ?
D'ailleurs pour tout vous dire...

[Allez ! petite histoires des chaussures de la p'tite olive ! Vous aurez pas perdu vot' temps, les enfants !]

Ca c'est mes chaussures que j'avais achetées quand j'étais jeune et bête (huhu) et que j'habitais à Montréal. Because à Montréal, voyez-vous, j'ai fait mon Prom ! Mon bal quoi. Voui voui, comme dans les séries américaines, là. Enfin comme partout en Amérique du Nord à vrai dire.
Et le prom, c'était quelque chose de méga-sérieux attention on plaisantait pas avec ça hein.

D'ailleurs j'étais arrivée au lycée en janvier de cette année-là et le prom était en juin. Autant vous dire que je me suis fait sauter dessus pas plus tard que le 2e jour pour m'entendre dire que : [NDLR: prononcer tout ceci avec l'accent québécoué]
"ah ben lô, s'tie ! mais tu vas être supaer en retard, lô, t'as plus que 6 moés !! Tu te rends caompte, faut que tu te trouves une robe de bôl, des chaussûres, un sac, des bijoux pis pantoute lô ! Faut que tu prennes rendez-vous chez un coiffaeur et un maquillaeur, viiite dépèche-toé ils auront plus de plâce ! Et faut réserver la limousiiine !! Ah mon dieu tu n'y arriverôs jâmais !"

Ben lô, s'tie, j'y suis arrivée, t'sé ! (Huhu... ça fait longtemps que j'ai pas parlé comme ça, moé)

J'ai tout fait bien comme il fallait ! La robe, que je me suis payée avec un nombre incalculable de baby-sittings (parce que mes parents, ces rigolos, dès que je prononçais le mot "prom" ils étaient déjà en train de rire, et plus je leur expliquais à quel point c'était sérieux, plus ils rigolaient... résultat, m'ont pas filé 1 kopeck), le maquillage chez Lancôme etc...
ET limousine, ET champagne dans la limousine...

ET les chaussures !
Tadââââm...

[Fin de l'histoire des chaussures de la p'tite olive]

La prochaine fois si vous le voulez bien, nous parlerons de ce jour où j'ai passé mon bac en ski et où il faisait -45° . Beaucoup moins glamour, je vous préviens tout de suite.

mardi 1 janvier 2008

Recette d'un réveillon fatigant...

- Bonjourpetiteolivebonjour ! Alors ce 1er jour de 2008, c'était extraordinaire, c'était formidable, on vous a vu donner ab-so-lu-ment toute votre énergie ! Comment avez-vous vécu cette expérience ? On vous écoute ! Vos impressions ? A chaud ?
- Gnnh... oui, alors oui... mais surtout ne criez pas s'il vous plait...

Puisque c'est demandé si gentiment, en exclusivité pour mes fidèles lecteurs (humpf) : recette spéciale Petite Olive d'un réveillon fatigant (mais sympa) (mais fatigant).

Prendre une copine de la p'tite olive qui fait la soirée du 31 chez elle.
Apprendre qu'elle a décrété un thème pour la soirée. Un peu sulfureux. Allez, un peu plus. Carrément osé, voilà, vous y êtes. Qui oblige les filles à avoir des talons de malade sinon ça rentre pas dans le thème et c'est pas rigolo.
Prendre le métro. Avec un gros manteau pour 1) avoir un peu chaud, t'as vu comment t'es habillée tu vas m'attraper la crève 2) cacher aux gens comment t'es habillée sinon des problèmes tu risques de rencontrer.
Entendre la mélodieuse voix du conducteur qui informe avec une politesse raffinée les voyageurs que ya un problème et qu'ils ont qu'à faire autrement pour aller là où ils veulent. Il est 23h30, normal. 
Penser "trop bien, il va être minuit je vais être dehors à ma galérer à marcher avec mes talons de malade". 
Faire attention à garder le manteau fermé.
Marcher, marcher, marcher.
Avoir déjà mal aux pieds.

Voilà, vous avez préparé votre avant-soirée.
Suite de la recette, dans un autre récipient.

Prendre l'appart de la copine. Très grand l'appart.
Mettre plein de gens dedans. Encore, encore. Plus que ça, allez. Ah les gens sont coincés et ne peuvent plus bouger ? Parfait.
Essayer de se frayer un passage pour aller dire bonjour à la copine. Ne pas réussir.
Sentir du froid sur son pied. Penser "ah quelqu'un a voulu baptiser mon pied, quelle charmante attention."
Passer 15 minutes à essayer d'aller à l'autre bout de la pièce.
Se résigner, trouver un endroit à peu près tranquille et regarder les gens.
Penser "ah... ben je suis pas la pire finalement... il y en a, même sans trop faire d'efforts, elles sont bien rentrées dans le thème..."

Laisser reposer quelques instants.

Une fois l'appart un peu désempli grâce au temps qui coule et à l'alcool qui passe, réussir à marcher et à danser à peu près normalement (le "à peu près" est laissé à votre jugement).
Faire les cons avec les gens. 
Ramasser ceux qui tombent.
Ecouter les explications logiques qui s'en suivent ("nan mais parce que le mur d'un coup boum il est venu sur moi, et en fait c'était pas le mur c'était par terre !")
Ramasser encore parce que décidément, le mur il n'était pas gentil avec lui ce soir.
Tomber (hu hu...)
BOIRE DU CHAMPAGNE (oh j'allais presque oublier didonc).

Et pour finir :

Prendre un inconnu qui vous tombe dessus et vous dit "ça y'est j'ai trouvé pourquoi t'avais une tête bizarre ! C'est parce que tu souris ! Pourquoi tu souris comme ça ?"
Faire du lancer d'inconnu.
Remarquer que toutes les autres filles ont enlevé leurs chaussures et pas vous. Se demander pourquoi ? Remarquer que les pieds, vous ne les sentez même plus.
Aller chercher un truc sur un fauteuil.

Boum, se réveiller 6h plus tard dans ce même fauteuil. 
Dire "Hhumpfzkexcqklkeskispass ?"
Se lever. Dire "AAAïïïïïeeee" parce que là bizarrement, les pieds on les re-sent.
Balancer les talons à l'autre bout de l'appart et marcher pieds nus.
Aller chercher du coton pour mettre dans la tête. 
Ne suuuurtout pas tourner la tête trop brusquement sinon il y a tout qui tangue et les yeux ils arrivent plus à faire le focus.
Dire à la copine "c'était... sympa... ta soirée... ouh la... doucement la tête..."

Servir frais.

(Heureusement que je suis là avec mes recettes géniales, didonc...)

Bon maintenant le point crucial c'est que tout ça il ne faut pas que ça se voit demain.
Car DEMAIN : 1er jour de boulot au pays des livres ! wouhou ! (aïe... ma tête...)

lundi 31 décembre 2007

Ma maison du bonheur...

- Bon c'est quoi ce blog qui dit rien pendant 1 semaine hein ? Ca veut être une bloggeuse et même pas c'est capable d'avoir un peu de CONTINUITE dans les idées...
- Mais nan, mais nan ! C'est pas ça ! C'est que j'étais partie chez mon papi et ma mamie et que là-bas, point de ternet voyez-vous...
- Et se brancher sur la ligne téléphonique avec son portable c'est pas possible ça hein ?
- Bah non parce que mamie de moi, elle veut pas voir un ordinateur, elle dit que c'est un instrument du diable, et que pour l'allumer faut appuyer sur la touche "éteindre", si ça c'est pas une preuve hein.
- ah ?
- oui. Et en plus, leur maison c'est la maison du bonheur, il n'y a jamais eu internet, et donc si d'un coup il y avait, moi ça me perturberait tous mes repères voyez-vous.
- ah bon.
- oui. et toc.

Bon. Je suis en train de lire Chagrin d'Ecole, et pouf je me mets à faire des dialogues avec moi-même, comme Mr P il fait tout le temps. Alors qu'en plus, déçue je suis, de son livre à Mr P, "pas bravo", je lui dit. Mais j'en parlerai dans le blog à coté (que je délaisse honteusement aussi le pauvre).

Bon mais arrêtez de me déconcentrer, je voulais parler de la maison du bonheur de mon papi et de ma mamie. Que quand j'étais petite, je trouvais qu'ils avaient de la chance "d'habiter en vacances"...
[Attention, contre tout attente, je sens que ce post glisse vers la bisounoursitude]

Dans cette maison :
1) il y a des boites de chocolats ouvertes partout : sur la table basse, dans la cuisine, sur les marches d'escalier, sur la cheminée (ceux-là, fais gaffe quand t'en prends 1, il est tout fondu tu vas t'en mettre partout, voilà bravo)
2) il ya une cheminée qui fait toujours des flammes trop jolies, je sais pas pourquoi
3) je FAIS la cuisine. Phénomène rare. Mais avec ma mamie, je la fais, parce que quoi que je fasse de travers elle arrive toujours à rattraper mes bêtises et magiquement ça donne quelque chose de bon. Et même, en faisant la cuisine avec ma mamie on fait des concours de pelage de pommes : celle qui fait le serpent le plus long et le plus bizarre (eh c'est pas facile j'vous f"rai dire !) Mais c'est toujours elle qui gagne.
4) il y a un jardin magique : à chaque fois que j'arrive je trouve qu'il a rapetissé parce que dans ma tete il a toujours les dimensions de quand j'étais une naine, c'est-à-dire gigantesque.
5) il y a un grenier magique, à chaque fois je trouve des trucs que j'avais jamais vus avant, et je les descends, tous poussiéreux pour les mettre sous le nez de mon papi ou de ma mamie qui fait "aahhh..." avec un petit sourire et qui me raconte ce que c'est et qu'est-ce que ça fait là, et pourquoi. Le dernier trouvé, c'est un livre de Vercors édité en 44 pendant la guerre par les éditions de Minuit qui venaient juste d'etre créées et qui n'éditaient que des textes de résistants. Il n'était même pas entièrement massicoté, tout mal relié, et tout. Trop émouvue j'étais... Mais j'en parlerai dans le blog à coté.
6) et puis surtout cette maison elle a un pouvoir magique trèèèès puissant : je peux passer mes journées à dormir, manger, lire les livres que j'ai eu à Noël, manger, prendre un chocolat, regarder les dvd que j'ai eu à Noël, prendre un chocolat, reprendre un chocolat, regarder un autre dvd, manger, prendre un chocolat, lire, dormir. Et MEME PAS je me sens coupable, alors que j'ai un mémoire à rendre dans 2 jours et demi. Non, même pas.

Par contre là, je suis rentrée chez moi, autant vous dire que je ne suis pas dans le même état d'esprit. Fucking mémoire.
Le 1er janvier, c'est relativement inhumain comme date de rendage de mémoire non ? [là vous dites "oh si ! pauvre petite olive!"]

Voilà, j'ai donc un mémoire à rendre demain, et à part ça, je blogue, et dans 3h, je serai au milieu de plein de gens qui vont me crier dans les oreilles "BOOOONAAANNNEEEE", et je pourrai même pas appeler les gens que je veux parce que le réseau sera saturé.
Grumph.

C'est fatigant la vie des fois...