mardi 17 juin 2008

La p'tite olive et le mascara vibrant

POING POING POING - PAGE DE PUB

(Oué j'ai senti que vous en aviez besoin.)

Page de pub donc pour Laure et Al parce qu'il le valent bien.
Car souvenez-vous que je suis testeuse pour Laure, et parfois Al (parce qu'ils le valent bien).
D'ailleurs entre mon expérience de souris de laboratoire pour Erf et de cobaye chez Laure et Al, j'ai un avenir tout tracé dans la cobaillitude, moi. (À ne pas confondre avec la coboillitude, domaine réservé à Ashley Abbott).

Ordonc.
Par un bien beau jour de juin 2008 où l'on ne voyait pas à 10m tellement il pleuvait, je reçois un coup de fil. C'étaient Laure et Al ! (ils le valent bien). On papote et tout.
Ils me disent : es-tu utilisatrice de mascara ?
Je réponds : oui, même que je vais bientôt demander des indemnités mascara à Erf tellement ils m'en font utiliser.
Ils me disent : bon bah viens, on essaye un nouveau truc là, on a besoin de cobayes.
Je dis : OK. (C'était une réponse claire simple et précise qui traduisait fort bien ma pensée. Vous avez vu, je sais être synthétique parfois).

J'arrive au centre de test qui est très zimpressionnant tellement il y a un tas de gros microscopes et d'appareils photos et d'instrument bizarres partout (et aussi des photos en gros plan qui montrent les étapes des rides, et que c'est pas joli du tout et même ça fait peur un peu)

Et là, on nous met dans la main (à nous les cobailles) : un MASCARA VIBRANT.

Oué.

"Ooooooooh" on a dit d'abord en rigolant.
"Aaaaaaaaah" on a dit après quand il a fallu approcher la brosse qui faisait BZZZZZ à 1 mm de notre oeil.
"Ouh !" on a dit quand ils ont fait des photos de nos yeux en gros plan avec un orribeul flash qui faisait voir des soleils partout après.

Et ben figurez-vous qu'après quelques minutes de sceptikiciseum, on a trouvé que ça marchait vachtement bien ! Une fois qu'on a passé l'étape de la peur de se crever l'oeil avec un truc qui fait un bruit de scie électrique, ça fait des cils pile poil comme sur les pubs avec les jolies dames qu'on dirait qu'on leur a séparé les cils 1 par 1 (et que moi chez moi jamais ça n'a fait ça).

Par contre, outre faire des cils magnifiques, ça fait aussi des jolies paillettes noires qui tombent en dessous des yeux à cause du vibreur. Pratique. Plus besoin désormais de dormir toute une nuit sans s'être démaquillée pour obtenir ce résultat : hop, on l'a direct.

Bref, pas encore commercialisable (mais ça va viendre ! J'ai confiance en Laure et Al ils le valent bien).

Sur ce, je vais faire ma valise (YOUPLA BOUM LALILLALALAAAAAA)

J-2 avant mon premier vol.

Can't wait.

vendredi 13 juin 2008

Dépressurisationnée

Bon, alors oussqu'on en était ?
Ah oué.

3) Troisième épreuve : L'ÉPREUVE DU FEU

(Oui, comme à Koh Lanta, mais ça je l'avais déjà dit, faut suivre un peu. Et puis de vouzamoi, bonjour la référence hein, je serais pas fière à votre place.)

Non, chez Erf, c'est encore vachtement plus ouf qu'à Koh Lanta.
C'est l'épreuve où ils nous font rentrer dans une autre fausse cabine, et où, le plus tranquillement du monde, que fait-il notre instructeur, hein que fait-il ?

Il allume des feux. Mais des VRAIS feux.

1 sous un siège
1 dans un coffre à bagage
1 dans un four du galley (l'endroit où on réchauffe les plateaux-repas)

Puis, tranquillement toujours, il se retourne vers nous et pendant que les feux grandissent et commencent à faire du bruit dans son dos, il entreprend de nous expliquer comment faire fonctionner l'extincteur. Il nous dit par exemple qu'il ne faut pas le pencher à plus de 45° sinon, on ne fait sortir que le gaz pulvérisateur, qui lui (c'est là que vous aller rire) attise le feu.
Dans nos regards un brin paniqués, je sens passer le même question : ils n'auraient pas pu choisir un autre gaz qu'un gaz inflammable pour fabriquer un extincteur ??
Mais non, apparemment c'est comme ça que ça marche.
Mais faut pas appuyer plus de 6 secondes sinon, pareil, on attise le feu.
Et faut le faire en une seule fois, si on fait par petits bouts, ça attise le feu aussi.

C'est là qu'on répète 20 fois en boucle dans sa tête "ce sont des scientifiques qui l'ont conçu. Ils savaient ce qu'ils faisaient."
En priant pour que la méthode Coué marche.

Quand vraiment les feux commencent à devenir gros et que vraiment nous on commence à se demander : "mais il est au courant qu'il y a le feu là, hein il est au courant rassure-moi, oui mais il est au courant que là un peu plus ça va lui cramer le dos, hein quand même, tu crois qu'il est au courant là ?" à ce moment-là seulement, l'instructeur prend l'extincteur d'une main nonchalante et en moins de 2, tout est éteint.

Nous, on a un peu l'impression d'être des miraculés ayant mystérieusement échappé à une mort certaine, mais lui pouf pouf, grande classe, pose le truc, se frotte les mains... Il fait ça tous les jours.
(Ce qui lui donne un vague air de James Bond, vous savez : "Comment ça, Merci d'avoir sauvé le monde ? Oh... bof c'était juste pour rendre service, n'en parlons plus.")

Ben n'empêche qu'en sortant de la cabine on sentait le cramé. N'empêche.

4) Quatrième épreuve

Après toutes ces dures épreuves, nous croyions ("yi", oué, t'as vu... c'est rigolo) avoir fait le pire.
Ah. Ah. Que naïfs nous étions !

Profitant de notre candeur et de notre innocence, le fourbe instructeur en profita pour nous faire monter dans un simulateur de vol (sur vérins et tout, comme à Eurodisney !)
Nous on y va tous contents, et en plus on s'aperçoit qu'à l'intérieur il y a des écrans derrière les faux hublots pour faire comme s'il y avait un vrai dehors qui bouge, et même qu'on a trouvé ça cro cro coule.
Pour nous mettre en condition, l'instructeur nous fait un "décollage-freinage" : c'est quand l'avion prend son élan (oooh t'as vu sur les écran, la piste elle défile c'est trop bieeeen), et au moment de décoller, IIIIHHHH freinage d'urgence, et bing on se prend le fauteuil de devant si on n'a pas eu le temps de mettre ses mains sous sa tête. Et c'est d'une puissance de fou, on a la ceinture qui nous plie en 2, et impossible de bouger le moindre muscle tant que ce n'est pas fini.

Là, profitant du fait qu'on soit bien sonnés, le fourbe instructeur prend quelques personnes pour constituer un "équipage", et pendant qu'on fait le service on doit savoir réagir aux problèmes et aux annonces.
Moi j'ai eu droit à ça :

toum tidoum, je fais mon service tranquillou, quand d'un coup,
BAMMMM, énorme bruit
PFSHHHHHHHT,  fumée qui remplit la cabine
blingbling bling, masques à oxygène qui tombent
Annonce : "Ici poste de pilotage, PNC assis attachés, descente d'urgence" (si vous entendez ça les gens, inquiétez-vous, c'est la phrase-code pour dire dépressurisation).
Ca veut dire qu'on est obligés de s'assoir quelque part tout de suite, s'il n'y a pas de place, il faut qu'on s'assoie sur un passager et qu'on lui demande de nous tenir (et c'est pas des blagues).
On a une dizaine de secondes de conscience utile pour mettre les masques, après on s'évanouit et c'est trop tard.
Et comme on était en train de faire le service, il y a la voiture-repas à surveiller : il faut qu'on se couche à moitié dessus pour l'empêcher de décoller et de retomber 2m plus loin en ayant tué 3 passagers entre-temps.
Et il faut tenir comme ça pendant 20 minutes, le temps que l'avion ait atteint une altitude de sécurité où on puisse respirer sans masque (4000 m à peu près).
Et ben je peux vous dire que même si ce n'est qu'un exercice, 20 minutes en ne voyant presque rien à cause de la fumée et du masque, en n'entendant rien, en essayant de peser de tout son poids sur la voiture-repas, et en stress au milieu des plateaux qui valdinguent, ça fait long !

Après avoir eu notre coup d'adrénaline, on a bien sûr eu droit au débriefing de notre JamesBondistique instructeur :

"Bon les gars, là évidemment, c'était pour de rire. Une vraie dépressurisation, ça veut dire que l'équilibre se fait avec l'extérieur : en 1 seconde, il fait -60° dans la cabine, et avec la condensation, on ne voit plus rien. Tout le monde a les tympans qui pètent en même temps, donc tout le monde saigne des oreilles, on n'entend plus rien il faut communiquer par signes. Mais comme de toute façon vous ne voyez rien, ce n'est même pas la peine d'essayer.
Les masques à oxygène, ils sont programmés pour donner juste assez d'oxygène aux passagers pour qu'ils ne tombent pas dans les pommes, vous vous aurez des bonbonnes, faudra aller les chercher si vous pouvez.
Et puis bon, après faudra compter les morts.
Ah oui, et puis l'altitude de sécurité étant de 4000 m, ben si ça vous arrive au-dessus de l'Himalaya, l'avion ne pourra pas descendre. Ca serait un coup de pas de pot, quoi."

Je vous laisse imaginer tous seuls notre état à ce moment-là du speech, je pense que je n'ai pas besoin de vous expliquer..

Et puis sachant que la journée n'était pas finie et qu'on a eu droit au topo sur les pirates de l'air, les détournements à main armée, les trafics de drogue, les transports de matières radioactives (très courant, mais les passagers ne le savent pas).... que je vous épargnerai quand même parce que je suis pas une sadique... comment vous dire.... On était quand même UN TOUT PETIT PEU MOINS ENTHOUSIASTES qu'au début. Bizarrement.

Et puis "A bientôt sur nos lignes" n'est-ce pas....



mardi 10 juin 2008

Enfumée

Bon alors les loupiots attention on se concentre, après la VM (voir en-dessous si tu ne parles pas encore couramment le Erf) et la formation commerciale, on attaque la crucialité de la chose, j'ai nommé :

LA FORMATION SÉCURITÉ poil au nez-nez (hurfhuhu)

1) Première épreuve
C'est organisé ici, on met des numéros et tout, ça rigole pas avec la rigoureusité.

Tout commença lorsque l'on nous demanda de sauter dans les toboggans d'évacuation. "Chouette" disâmes-nous. "Trop cooooool" disèrent même certains. 
Nous arrivâmes devant le toboggan en question.
"Ah tiens, c'est quand même plus haut que ce que je pensais..."
"Ouais c'est marrant hein... on dirait pas que c'est si haut dans leur ptites démos en 3D là... "
"Ouais, hein...."
"Ouais."

Nous gravitâmes l'escalier qui nous mena au sommet dudit toboggan. Arrivés en haut, nous eûmes mal aux cuisses. C'était mauvaise signe, un peu, parce que comme qui dirait que ça corroborait parfaitement notre première impression d'une altitude légèrement trop élevée à notre goût.
Ce fut à cet instant que nous comprenâmes qu'un élément nous avait échappé : non seulement le toboggan était d'une hauteur relativement très haute, mais il était également d'une verticalité très verticale.
Nous étâmes donc en très bonne condition pour écouter le petit topo qui disait que non non, on ne s'assoit pas pour se laisser glisser comme dans tout toboggan digne de ce nom : on prend son élan, on saute POUR DE VRAI, et on atterrit, bing sur les fesses en position de sécurité : jambes tendues et bras tendus devant nous poings fermés. Pourquoi les bras devant ? Parce que le plastique du toboggan s'échauffe très rapidement et qu'on risque de se brûler les mains si on les laisse traîner. D'ailleurs arrivés en bas, on avait les fesses à moitié carbonisées déjà. 
Et comme ils sont prévoyants chez Erf Rance, ils avaient bien pris la précaution de mettre dans la convocation de venir en tenue de sport "mais pas de pantalons en nylon".
Et tandis que cette précision qui m'avait parue très mystérieuse prenait tout son sens, une question s'imposa à moi : comment on fera, si jamais ça nous arrive en vrai de vrai et qu'on sera en talons et en collants en nylon
Mais j'étais tellement concentrée sur mon atterrissage de saut que je ne l'ai pas posée.
Sympa, une hôtesse qui prend feu par les jambes.
Ca doit être joli à voir, remarquez.

2) Deuxième épreuve
Sont originals mais titres de sous-parties hein. C'est bien pour vous que je me casse la tête à les trouver.

Où l'on nous apprend à mettre un masque anti-fumée. Que déjà, c'est pas de la tarte.
Où ce ne sont pas les gentils ptis masques à oxygène que vous voyez pendouiller au-dessus des sièges, non non. Gros masques avec grosse visière et gros machin pour respirer qui donnent l'air d'un cosmonaute.
Où l'on nous dit : "c'est bon t'es prêt ?"
Où, 1 par 1, on nous envoie en chercher 1 au fond-fin-fond d'une cabine enfumée.
Où l'on entre dans la cabine enfumée, en apnée.
Où l'on voit rien. Mais rien de rien.
Où l'on avance en se guidant avec les fauteuils.
Où l'on avance, on avance, on avance, on avance toujours.
Où l'on se dit "P'tain elle fait 3 km cette cabine ou quoi ?"
Où l'on est à la limite de l'asphyxie. Non, ne pas respirer, ne pas respirer, ne pas respirer.
Argh putain ça y'est j'ai respiré je vais mourir d'asphyxiation ! Help, quelqu'un !
Où l'on se rend compte que c'est de la petite fumée de boîte de nuit qui ne fait rien du tout. (Mais qui pue quand même).
Où l'on arrive finalement au fond de la cabine. On touche partout pour trouver le casier avec le masque dedans. 
Où l'on trouve le masque, VICTOIRE !
Où l'on s'aperçoit qu'il est dans une pochette, merde comme ça s'ouvre ce machin. Trouver la petite encoche pour déchirer la pochette (toujours sans rien voir).
Où l'on finit par mettre le masque, à l'endroit svp, ça veut dire la visière devant.
Où l'on se rend compte qu'à force d'avoir tourné sur soi-même pendant qu'on cherchait le devant du masque, on ne sait plus du tout par où est la sortie.
Où l'on avance un peu au hasard, avec les mains qui font plouf plouf devant soi.
Où l'on se prend une rangée de siège dans le genouquse.
Où, après moult tournages sur soi-même on arrive finalement à en sortir, masque de cosmonaute sur la tête.
Où on a l'impression d'être une héroïne (ou un héros si tu es un garçon de sesque masculin) qui a réussi une mission trop trop dure. Où on est trop fière.
Où l'instructeur dit : "Mouais, un peu long. Suivant."

3) Troisième épreuve : l'épreuve du feu

Comme chez Koh Lanta, tutafé.

A suivre


samedi 7 juin 2008

Formationnée

Coucou les loupiots ! [Voix forte qui se veut enjouée]

Dites donc, ça fait longteeeeeeemps que je vous avais pas vus ! [exclamation qui sous-entend : c'est un peu votre faute aussi]

Du coup, comme vous étiez partis, ben j'ai arrêté d'écrire, hein ! [Tentative de retournement de situation]

Mais comme je vous aime grave à mort [yeux de chat botté], et que vous me manquiez beaucoup beaucoup [petite dose de pathos pour amadouage de lectorat], ben je n'ai pas pu résister à l'appel de l'élastique SHTOÏÏÏÏNGGG qui me ramène immanquablement vers vous.
[mélange de pathos + métaphore du meilleur effet]

- Fin de la péroraison -

Ahem. Ordonc. 
Je vais avoir besoin d'un volontaire pour me remettre sur le chemin de la voie de la continuité du fil de ma pensée. Fil d'Ariane, même, puisque comme le dit le célèbre proverbe : Arianéfait tant qu'on l'a pas fait.
(poin poin poin, première blague pourrite du jour, bonjour !)

Et tant que j'y suis, je préviens l'assistance qu'après l'avoir bassinée avec mes histoires de livres de Falimarion-les-ballons, j'ai le pressentiment que je vais attaquer le bassinage avec les histoires d'avions, parce que c'est la saison qui commence, là...
(Vous pourrez pas dire que vous aurez pas été prévenus hein)

Ah on me rappelle gentiment que j'en étais au moment où mes bras s'étaient transformés en sacs de sable inutiles et encombrants.

Je sortais donc de la VM (Visite Médicale, mais chez Erf Rance, on dit VM, ça fait plus coule) qui s'était passée en poireautage, tests, poireautage, retests, des fois rigolos des fois pas rigolos, et des fois, limite si je les ai réussis, hein...
On m'a fait souffler dans le tuyau où il faut que ça fasse un pic sur la machine qui lit mon souffle et où pour moi ça faisait une vague colline mignonnette. J'ai recommencé de toutes mes forces et j'ai réussi à faire une honorable petite montagne, mais de pic, point. Déjà j'étais en train de préparer mes arguments pour dire que c'est leur machine qui marchait pas et que moi, attendez vous rigolez ou quoi, première championne mondiale du souffle et tout.
Mais heureusement, pas besoin, la dame m'a dit "on va dire que vous étiez essoufflée, allez, c'est bon".
Pour le coup, j'ai bien soufflé en sortant !

Ils m'ont fait faire des radios dans tous les sens, des os et des poumons. Même que j'ai bien fait rire le radioeur : 
Lui : huhu, vous vous êtes fait un tatouage sur les os ? huhu
Moi : "??"
Il me montre la radio et je vois un joli petit dessin sur les os de mon bassin... Je pense "mékeskecéça ?" et puis je comprends qu'en fait c'est le petit dessin qu'il y avait sur ma culotte, fait avec des paillettes bizarres qui sont passées à la radio ! Il a montré la radio à ses collègues sans cesser de huhuer, ça a dû lui faire sa journée. Quand même, quand j'y pense, quel non respect pour la vie privée de ma culotte. La pauvre.

J'ai aussi entendu des sons de baleine dans une salle toute capitonnée qui faisait peur... c'était le test des oreilles : ultra-sons et infra-sons.

Brefle, tout ça a duré 2 jours, et Erf Rance a aboutit à la conclusion que tout est bien à sa place dans mon corps. J'ai dit "Merci Erf, c'est gentil. WHAT NEXT ?"

Et ben NEXT : LA FORMATION COMMERCIALE

Qui fut longue.
Et dont le thème principal peut être résumé comme suit : "Comment répondre aux clients chiants ou mécontents ou riches ou chiants, mécontents et riches à la fois (jackpot les gars)" 

Exemples parmi d'autres :

- à la maman qui ne veut pas fermer le couffin-cabine de son bébé : la prévenir qu'en cas de trou d'air, on a vu des bébés se retrouver 3 rangées derrière, en s'étant pris les coffres à bagage en pleine tronche au passage.

- à la mamie qui ne veut pas garder son chienchien dans son sac esssspézial sac-de-voyage-pour-chienchien : lui rappeler que s'il s'échappe de l'avion, il y a des battues dans les aéroports pour tuer lapins et oiseaux, et que Chienchien a une espérance de vie de 2 jours.

Voyez le style... Le seul problème c'est qu'il faut arriver à sortir ça sans rigoler.

Autre point majeur de la formation : apprendre en quelques jours une langue étrangère. Celle de Erf.
Être capable de comprendre quand on nous dit : "Bon tu montes ta VRA, tu verifies les SPML, CHML, KSHR etc, tu vas prévenir le BLND, tu check les PMR avant le repas, et puis tu t'occuperas des UM et des PAX. Ensuite rapport au CCP qui le fera au CDB et CPL."
[Jeu : sauras-tu deviner ce qui se cache derrière ces lettres barbares ?]

Parce qu'il faut savoir que si on ne sait pas parler le Erf, ben c'est coton pour nous ! Encore ça c'est dans l'avion, mais quand on appelle le planning pour savoir où qu'est-ce que c'est qu'on va aller, dites, hein dites, où ? il faut réussir à capter ça : "Alors t'es sur la rotation 134, donc le DEL en 3-on, après t'as tes N40, et tu remballes sur le YUL rotation 472, en 3-on toujours. Voilà au revoir", cling, raccroche. Là on se retrouve bien bête ma bonne dame, et on se dit qu'on va attendre qq minutes et qu'on va rappeler en prenant une voix différente et en espérant tomber sur quelqu'un d'autre qui va donner les vraies dates et les vrais noms de villes...

Mais tout ça ce n'était que la formation commerciale...

NEXT STEP : LA FORMATION SÉCURITÉ
Et là les enfants ça rigole plus.