lundi 31 décembre 2007

Ma maison du bonheur...

- Bon c'est quoi ce blog qui dit rien pendant 1 semaine hein ? Ca veut être une bloggeuse et même pas c'est capable d'avoir un peu de CONTINUITE dans les idées...
- Mais nan, mais nan ! C'est pas ça ! C'est que j'étais partie chez mon papi et ma mamie et que là-bas, point de ternet voyez-vous...
- Et se brancher sur la ligne téléphonique avec son portable c'est pas possible ça hein ?
- Bah non parce que mamie de moi, elle veut pas voir un ordinateur, elle dit que c'est un instrument du diable, et que pour l'allumer faut appuyer sur la touche "éteindre", si ça c'est pas une preuve hein.
- ah ?
- oui. Et en plus, leur maison c'est la maison du bonheur, il n'y a jamais eu internet, et donc si d'un coup il y avait, moi ça me perturberait tous mes repères voyez-vous.
- ah bon.
- oui. et toc.

Bon. Je suis en train de lire Chagrin d'Ecole, et pouf je me mets à faire des dialogues avec moi-même, comme Mr P il fait tout le temps. Alors qu'en plus, déçue je suis, de son livre à Mr P, "pas bravo", je lui dit. Mais j'en parlerai dans le blog à coté (que je délaisse honteusement aussi le pauvre).

Bon mais arrêtez de me déconcentrer, je voulais parler de la maison du bonheur de mon papi et de ma mamie. Que quand j'étais petite, je trouvais qu'ils avaient de la chance "d'habiter en vacances"...
[Attention, contre tout attente, je sens que ce post glisse vers la bisounoursitude]

Dans cette maison :
1) il y a des boites de chocolats ouvertes partout : sur la table basse, dans la cuisine, sur les marches d'escalier, sur la cheminée (ceux-là, fais gaffe quand t'en prends 1, il est tout fondu tu vas t'en mettre partout, voilà bravo)
2) il ya une cheminée qui fait toujours des flammes trop jolies, je sais pas pourquoi
3) je FAIS la cuisine. Phénomène rare. Mais avec ma mamie, je la fais, parce que quoi que je fasse de travers elle arrive toujours à rattraper mes bêtises et magiquement ça donne quelque chose de bon. Et même, en faisant la cuisine avec ma mamie on fait des concours de pelage de pommes : celle qui fait le serpent le plus long et le plus bizarre (eh c'est pas facile j'vous f"rai dire !) Mais c'est toujours elle qui gagne.
4) il y a un jardin magique : à chaque fois que j'arrive je trouve qu'il a rapetissé parce que dans ma tete il a toujours les dimensions de quand j'étais une naine, c'est-à-dire gigantesque.
5) il y a un grenier magique, à chaque fois je trouve des trucs que j'avais jamais vus avant, et je les descends, tous poussiéreux pour les mettre sous le nez de mon papi ou de ma mamie qui fait "aahhh..." avec un petit sourire et qui me raconte ce que c'est et qu'est-ce que ça fait là, et pourquoi. Le dernier trouvé, c'est un livre de Vercors édité en 44 pendant la guerre par les éditions de Minuit qui venaient juste d'etre créées et qui n'éditaient que des textes de résistants. Il n'était même pas entièrement massicoté, tout mal relié, et tout. Trop émouvue j'étais... Mais j'en parlerai dans le blog à coté.
6) et puis surtout cette maison elle a un pouvoir magique trèèèès puissant : je peux passer mes journées à dormir, manger, lire les livres que j'ai eu à Noël, manger, prendre un chocolat, regarder les dvd que j'ai eu à Noël, prendre un chocolat, reprendre un chocolat, regarder un autre dvd, manger, prendre un chocolat, lire, dormir. Et MEME PAS je me sens coupable, alors que j'ai un mémoire à rendre dans 2 jours et demi. Non, même pas.

Par contre là, je suis rentrée chez moi, autant vous dire que je ne suis pas dans le même état d'esprit. Fucking mémoire.
Le 1er janvier, c'est relativement inhumain comme date de rendage de mémoire non ? [là vous dites "oh si ! pauvre petite olive!"]

Voilà, j'ai donc un mémoire à rendre demain, et à part ça, je blogue, et dans 3h, je serai au milieu de plein de gens qui vont me crier dans les oreilles "BOOOONAAANNNEEEE", et je pourrai même pas appeler les gens que je veux parce que le réseau sera saturé.
Grumph.

C'est fatigant la vie des fois...

lundi 24 décembre 2007

I'm in love with Chopin

Victoire !

Aujourd'hui pour la première fois depuis les quelques mois que je la travaille, mon étude de Chopin ressemble à peu près à ce à quoi elle doit ressembler :



(c'est pas moi sur la vidéo, hein, on est d'accord.) Je sais pas qui c'est d'ailleurs, mais c'est le seul que j'ai trouvé sur Toi le Tube qui ne joue pas en noyant tout ça dans la pédale et que après on n'entend même plus la main gauche (ALORS QU'ELLE EST MEGA-DURE CTE MAIN GAUCHE, ALORS SI ON POUVAIT AU MOINS L'ENTENDRE, CA SERAIT BIEN, MERCI).

Voilà, c'est tout. (Mais qu'est-ce que ça me fait plaisir de vous le dire, didonc !)

Vous remarquerez qu'on est le 24 décembre et que pas un seul mot en rapport avec "cadeau" ou "bonhomme rouge", pas un seul. Suis une fille carrément à contre-courant moi.

Mais allez, comme on n'est pas malpolis non plus, Chopin et moi on vous souhaite quand même un joyeux Noël avec des paillettes sur la table, des papiers cadeaux qui se déchirent bien et une bonne odeur de sapin dans la maison...

samedi 22 décembre 2007

L'école est finiiiie

Bon, ça c'est fait. Dernière heure de cours, dernier partiel, et surtout DERNIER COURS tout court.
Parce qu'en janvier hiiiiiii 1er jour de vrai cravail comme dans la vraie vie !

Vouivoui messieudames. Du vrai cravail, et où ça s'il vous plait ? Dans une graaaande maison d'édition qui commence par F (y'en a 2 vous avez le choix !)

Que d'ailleurs j'ai pas tout bien compris pourquoi ils m'ont prise puisque mon entretien s'est déroulé comme suit :

Je suis arrivée en retard, à cause de la grève sa maman la marcheuse-autour-des-murs [attention cette blague est hautement intellectuelle, et maintenant que j'y pense, je suis même plus sûre de mon étymologie là. Comprenne qui voudra].

Deuxièmement, la madame pour me faire l'entretien est arrivée les yeux à demi-fermés et m'a chuchotté : "bonjour, n'ai plus de voix, suis très malade, ai un mal de tête épouvantable, suivez-moi."
Allons bon, me dis-je. Elle va être méga-réceptive, je le sens, je le sens.

Arrivée dans le bureau, s'effondre dans son siège et chuchotte : "c'est vous qui allez parler, moi je peux pas. Allez-y."

Euhhh oui, d'accord, alors bon. Allez-y, ouioui j'y vais là.
Commençage du blabla. En face de moi les sourcils se froncent de plus en plus, et en-dessous des sourcils, les yeux me regardent comme si j'étais la dernière des imbéciles. Et chose étrange, par un phénomène de mimétisme encore inexpliqué, je me mets à dire des choses de dernière des imbéciles que dans ma tête en simultané je me dis "nan mais kes'tu racontes là ? Chut tais-toi c'est l'inverse qu'il faut dire". Sauf que une fois que c'est dit, trop tard, pas possible de dire l'inverse.
1e interruption : "Je vais éteindre la lumière, ça me tue les yeux et la tête, là"
"Hum, ah ? oh ben.... oui, non non ça me dérange pas... faites comme chez vous. Enfin jveux dire... bon alors hurm où en étais-je..."
Continuage de l'entretien dans le semi-noir.
2e interruption, cassante : "non mais pas du tout là je ne suis pas du tout d'accord avec vous."
Essayage de redressage de situation. Enferrage.
La température de la pièce monte de 50° d'un coup. Les joues ça brule. Surtout ne pas décoller les bras du corps, non surtout ne pas les décoller. Osscour, aidez-moi.
Bafouillage, disage de conneries.
Rigolage de la madame en face, à un moment. Pensage : "elle se fout de moi".

Et puis bon au bout d'un moment, c'était clair que c'était foutu, je m'attendais à ce qu'elle me dise "non" d'un air mi-désolé mi-rigolard, et j'avais envie qu'elle le dise très vite histoire que je me barre dare-dare Bernard.

Et puis LA : "Bon ben pour moi il n'y a aucun problème. Vous avez besoin de réfléchir ?"
-.... (resaisis-toi resaisis-toi, vite !! dis quelque chose !)
Signe de tête que "non" en même temps que prononciation d'un vague "nnh..."

Résultat je suis sortie de là pas contente comme si j'avais raté alors qu'en fait non. Bizarre comme sensation.
Mais depuis je suis siouper contente dites donc, vais travailler chez F, youpla boum.

Par contre, je vais bosser avec la madame qui me regardait comme une sous-catégorie de fiente de mouette, oui, tout-à-fait. Va y'avoir besoin d'un sévère travail d'amadouage là.

Non je stresse pas. Oui je suis détendue. (A répéter trois fois par jours matin, midi et soir).

mercredi 19 décembre 2007

Ah les petites joies qui font le sel de la vie...

Pourquoi c'est justement le jour où j'ai un partiel le matin que mon réveil ne sonne pas ? Et que je me réveille avec le portable dans la main, et que donc, grâce à une puissance de déduction hors du commun on aboutit à 2 hypothèses : soit je me suis endormie hier soir avant même d'avoir eu le temps de programmer mon réveil, soit je l'ai éteint dans mon sommeil, ce qui est, je trouve, assez gonflé de la part de mon subconscient envers mon conscient.

Pourquoi quand je me réveille en retard c'est toujours PIL POIL à la minute où je devrais partir ? Rassurez-moi, ça vous le fait à vous aussi ? Je sais, c'est une histoire d'horloge interne, tout ça, mais quand même ! Horloge interne de moi même pas capable de me réveiller 10 minuscules minutes avant, histoire que j'aie le temps de faire 2-3 trucs, non non, pas capable.

Pourquoi c'est justement aujourd'hui que mon RER si bien réglé d'habitude (8h07, 17, 27, 37) a décidé de zapper un train et que pouf ô surprise, c'est tombé sur le mien ? (jackpot ! cling cling cling cling 10 minutes de retard en plus). Et que, quand je lève mon regard plein d'espoir et de gratitude vers l'écran, au lieu de lire le salvateur "train à l'approche", je tombe sur l'ignoble : "départ retardé" ? Autant vous dire que mon regard est passé de l'espoir à la haine en moins de 2.

Pourquoi quand le RER est enfin arrivé, il était déjà bourré alors que le quai était lui-même d'une bourritude non négligeable ? Et pourquoi dans ces cas-là, les gens ils comprennent pas que MOI je dois absoluement le prendre c'est une question de vie ou de mort, alors que eux ils ont qu'à prendre celui d'après ? A ce niveau-là, je signale quand même qu'on a atteint un niveau de bourritude à faire crever d'envie un magazin de jouet un 23 décembre.

Et pourquoi que je me suis retrouvée coincée dans une discussion de langue de putage de haut niveau dont les tenants et aboutissants consistaient à déterminer qui avait le droit de poser la bouilloire sur son bureau et qui était obligée de se lever le plus souvent pour fermer la porte du bureau, et que c'était inadmissible ? Et que quand j'ai fait un gros soupir accompagné d'un "p*tain c'est pas possible..." yen a une qui m'a répondu "ah oui c'est l'horreur ce matin", que moi j'ai hésité entre rigoler ou lui répondre "non je voulais parler de vous, excusez-moi de m'être mal fait comprendre" (mais finalement j'ai opté pour la 1e solution, une langue de pute ça peut tapper aussi, on sait jamais).

Et pourquoi que y'avait un monsieur qui me caressait la main sur la barre et que je pouvais même pas mettre ma main autre part, rapport au fait que la barre étiat déjà pleine de mains ?

Et pourquoi quand il fait -36° dehors à vue de nez (et à vue d'oreille aussi, ça caille grave, les oreilles), et que donc, en bonne fille prévoyante que je suis, j'ai bien mis mes 4 pulls et 2 écharpes, ils pensent que c'est une bonne idée de CHAUFFER A DONF dans le RER ? Que quand je suis sortie dans le froid je me suis sentie tellement libre et heureuse, un peu plus j'aurais fait la ptite danse de Julie Andrews dans sa prairie là (comment il s'appelle ce film déjà ? Vous savez : "do, le do, il a bon do, ré, rayon de soleil d'ooooor" aidez-moi, flemme de chercher).

Et pourquoi, quand j'arrive ENFIN à mon partiel (avec 30 min de retard, vous pouvez m'applaudir très fort, sur une épreuve de 2h30, ça raccourcit sa mère), je découvre qu'au lieu de nous donner un bête poly avec le sujet, la prof a trouvé beaucoup plus intelligent de le dicter. Elle me donne donc la feuille où elle avait écrit le sujet pour que je recopie, et je découvre avec stupeur (et une pointe de curiosité, je ne le nie pas), une espèce d'oeuvre d'art constituée de représentations de fils de fer tordus dans tous les sens, avec parfois des petites formes géométriques par-ci par-là.
Après un loooong et patient déchiffrage, que Champollion il aurait été grave fier de moi, j'aboutit donc à un énoncé que là aussi il aurait fallu un autre déchiffrage. Je comprends vaguement "articulation de la loi et des contrats" dans le milieu, et puis "environnement juridique sûr" à la fin, avec un "?" au bout. Et allez, disserte-moi donc là-dessus.


Et puis pourquoi que quand je suis allée récupérer mes sous QUI M'AVAIENT ETE HONTEUSEMENT VOLES, mon médecin trouve ça normal de me faire poireauter environ 1 siècle ? Et que quand elle me voit elle fait "ah oui ! huhu j'avais oublié huhu suivez-moi". J'ai toujours pas réussi à gueuler en vrai, mais j'ai essayé de faire passer dans mes yeux un message style "TU DIS ENCORE UNE SEULE FOIS HUHU JTE BUTE, C'EST CLAIR ?"
Suis pas sûre que ça ait marché, though...

Oui, je sais, mon titre est particulièrement bien assorti à mon post. Petites joies, sel de la vie, tout ça, je nage en plein dedans là.

lundi 17 décembre 2007

AAAAAAHHHHHHHH

Au secours !

Coup de fil de mon médecin :
- "Bonjour bonjour, comment allez-vous, non non ne vous inquiétez pas rien de grave, figurez-vous que je viens de m'apercevoir huhu que j'ai fait une petite bourde huhu, que suis-je donc bête..."
- (dans ma tête : allons bon qu'est-ce qu'elle va me sortir ?)
- ...oui, voyez-vous, au lieu de tapper 65,00 € sur la machine à carte bleue...
- (dans ma tête : oui 65 € que déjà ça fait un trou non pas dans mon c*l merci vous êtes gentils mais dans mon compte. Et dans mon budget de Noel aussi et donc dans mon moral)
- ... et bien je me suis trompée huhu, j'ai décalée la virgule et j'ai tappée 650 € huhu
- .... (mangeant mon téléphone pour éviter de lui gueuler dessus : 650 € !!! ET CA TE FAIT RIRE !!! TU CONNAIS L'ETAT DE MON COMPTE EN BANQUE GROGNASSE !!!) "oh... euh.... c'est embêtant dites donc. Comment faire ?"
- Oh très simplement il faut que vous repassiez pour que je vous recrédite votre carte.
- (COMME SI J'AVAIS QUE CA A FO*TRE) "Oui, d'accord."

Merci nan mais vraiment merci, c'était exaaaactement pil poil le bon moment pour me faire la blague, là !

Je jure que je verifierai toujours ce qu'il y a écrit sur la machine-à-manger-ma-carte avant de faire mon code. Toujours.
J'ose même pas aller voir mon compte qui doit être aux alentours de 2,38 €.

J'ai envie de crier REN-DEZ-MOI-MON-AR-GENT comme dans Mary Poppins.

Bouhouhou.
Plaignez-moi les gens plaignez-moi. (copyright Ashley)

dimanche 16 décembre 2007

Je suis fan de mon élève...

Hier, en plein cours de piano :
"Eh Julie, tu sais, à l'école j'ai appris une poésie de Jacques Prélude !"

Hihi, pensais-je, j'adore les cafouillages de neurones des petits, c'est merveilleux.
Pourquoi le "vert" a-t-il été éludé ? Mystère...

Voilà, ça c'est ma mini-élève : cinq ans, quelques dents et beaucoup d'enthousiasme !
Surtout quand il s'agit d'apprendre la musique...
La dernière fois, après les noires, les croches et les blanches, c'était au tour de la ronde.
Sourcils froncés : "Ben oui, mais les autres aussi elles sont rondes !"
- mais noooooon ! enfin si, oui t'as raison ! Mais elle, c'est son nom !
- ah bon ? comme si moi je m'appelais Ronde par exemple ?
- voilàààà c'est ça.
(t'aurais l'air fine, tiens...)

Un autre jour, je lui avais mis des petites virgules sur la partition en lui expliquant que c'était des respirations, et que ça veut dire qu'on attend un petit peu avant de continuer le morceau.
Elle commence donc de jouer, et à chaque virgule, elle s'arrête, pause les mains sur ses genoux, inspire looonguement, expire ("pfiouuuuu"), très appliquée, puis reprend le morceau.

Moi dans ces cas-là, je ris beaucoup à l'intérieur, le moins possible à l'extérieur, et le temps qu'elle finisse le morceau j'ai à peu près retrouvé mon sérieux de Julie-la-prof et je peux lui expliquer que ce ne sont pas vraiment comme des vraies respirations...

Un autre jour encore, à peine arrivée, Mini-élève me demande :
- Julie ! J'ai oublié ! C'est quoi ça déjà ? (en mettant ses bras tendus devant sa bouche façon crocodile)
- euh... un crocodile ?
- mais non, tu sais, ce que tu m'as appris, et après ça fait comme ça (en lançant ses bras en avant et faisant un petit saut)
- (ne comprenant toujours pas, mais commençant déjà de rigoler dans ma tête) alors là, vraiment, je ne vois pas du tout, je t'assure !
- et après ça fait comme ça : aaaaaaaahhhhh (se mettant à crier de plus en plus fort)
- Ah ! stop ! Je sais ! C'est le crescendo !
- (toute contente) Ah ouiiii le crescendo !

Vous réalisez qu'elle a essayé de me MIMER un crescendo cette petite...

Moi je suis fan :)

Dans un autre genre, j'en ai un autre, même âge, mais déjà beaucoup plus feignasse.
Je lui ouvre une nouvelle page de sa partition, et qu'est-ce que j'entends ?
- ouh la la, c'est un bazar de notes, la-d'dans !
Sortant d'un bonhomme de 5 ans, avec une voix de bébé qui n'arrive pas encore à dire les "r", c'est tout de même assez cocasse...

Hihi, qu'est-ce que je m'amuse...

jeudi 13 décembre 2007

Vive les crocrodiles - take 2 (clap)

Ayant été indignement interrompue ce matin, je reprends mon propos avec un courage obstiné. Certaines paroles peuvent changer des vies, il faut se battre pour les faire entendre.

Ordonc.
(Ceux qui viennent d'arriver sont priés d'aller lire le début, parce que si yen a que la moitié qui savent où on en est, après c'est le bazar et moi je m'y retrouve plus.)

Nous somme donc en pleine aventure de la p'tite olive au pays des crocrodiles, aka la maison-mère de Lacoste. Qui organise un défilé MIXTE (retenez bien cette information, glissée de manière très subtile comme si elle n'était pas importante) pour ses clients chouchous.

Donc moi j'arrive là-dedans, et de qui je dois m'occuper, hein ? De qui ? De 2 mannequins hommes à tom-ber-par-ter-re. Qui, en plus sont français (rare !) et qui en plus sont gentils (très rare !) et qui en plus sont drôles (là, plus rare que ça, faut aller voir du côté des miracles, genre).
Et qui avaient chacun 5 tenues différentes. Quand j'ai vu ça j'ai d'abord pensé "ouh ça va être chaud" parce que déjà quand il y a 2 ou 3 tenues différentes c'est le rush de chez rush pour déshabiller-rhabiller en exactement 40 secondes, mais 5, je pressentais le stress.
Et ça a effectivement été chaud, mais pas comme je pensais...
Car ceux qui sont forts en maths auront déjà compris que 2 x 5 = 10, et que donc en l'espace d'une demi-heure j'ai déshabillé 10 fois un mec sublime.
(huhu...)
Et que très honnêtement, être collée contre un mannequin en train de lui déboutonner sa chemise pendant qu'il enlève son pantalon et qu'il te dit tout bas "vite, vite...", c'est une expérience à vivre...
Mais ne vous méprenez surtout pas ! professionnelle je suis restée jusqu'à la fin, voyons. 

Bien que ça ne m'a pas empêchée de me marrer. Mon pauvre mannequin, au lieu d'avoir un jean normal, a eu le même 2 tailles en-dessous, ce qui a transformé la chose en slim à faire palir d'envie le plus slim de tous les slims. Il ne pouvait plus se baisser, et à peine marcher normalement sans que ça fasse mal là où ça ne doit pas faire mal. L'autre mannequin était mort de rire, et le pauvre est revenu du catwalk en me faisant une grimace et en marchant comme un dindon, j'ai bien rigolé (mais tout de suite moins, 2 secondes après quand il a fallu lui enlever le slim en question...)
Comme quoi il n'y a pas que les filles qui souffrent pour la mode, ça fait plaisir à savoir (hin hin...)

Et puis pour prouver que la Chance, c'est ma pote en ce moment, j'étais à 1 m du buffet qui était d'une déliciosité à couper le souffle, et que d'habitude je suis à l'exact opposé et je peux rien prendre, et que là, j'ai pu m'empiffrer ni vu ni connu (mais toujours en tout professionnalisme n'est-il pas...) en faisant surtout bien attention de m'essuyer ensuite les doigts à l'INTERIEUR des vêtements pour pas que ça se voit hin hin hin...

Bref c'était tellement tranquille que j'en ai oublié de prendre des photos didonc. :/
Or un post sur les défilés sans photo, c'est comme un petit four sans chocolat, ça sert à rien.

Je vous mets donc des photos des défilés d'octobre dernier, et vous serez pas en retard puisque c'est la collection printemps-été 2008.
Oui parce que dans la mode, ils sont comme ça, toujours méga-synchro avec la réalité : les défilés d'hiver en juin et l'été en octobre. Résultat les mannequins se gèlent en minijupes en plein hiver (et chez Lacoste ya de la minijupe, tennis staïle oblige) et elles étouffent sous les fourures en plein été, et comme en plus elles mangent pas, pouf elles tombent dans les pommes, et nous on est obligées de les réveiller et de leur faire du vent, c'est d'un pratique, j'vous jure...


Défilé Karl Lagerfeld. Natalia Vodianova, pour celles qui la reconnaissent (c'est elle qui fait Euphoria de CK par exemple, et puis bon, plein d'autres trucs, c'est une des mannequins les plus demandées en ce moment).



Défilé Christian Lacroix : des couleurs partout, des trucs bizarres sur la tête. Moi j'aime bien :)
En jaune, Anja, elle fait en ce moment les pubs H&M étalées en énorme sur les cars rouges à Paris, je sais pas si vous voyez.


Et allez la dernière, ça c'est sur le défilé Barbara Bui : le line-up avant la répète. Là elles sont pas habillées, mais par contre elles ont les chaussures. On les oblige toujours à mettre les chaussures au moins 20 minutes avant le défilé, pour habituer leurs pieds à faire du 180° avec leurs jambes... Dès qu'elles reviennent du podium, il y en a qui te balancent les chaussures mon vieux, y'en a que je suis allée récuperer loin...

Bon allez, fini la mode. En plus, je suis trop nulle pour en parler j'y connais absolument rien huhu... Mais comme les prochains défilés en janvier ça sera la haute couture en plus du PAP femmes, et que c'est toujours assez spécial, parfois très beau, (et parfois pas), vous aurez droit à quelques unes de mes ma-gni-fi-ques photos (hein dites-le qu'elles sont magnifiques).
Enfin, si je me fais pas encore kidnapper par Mme Prada ("Vous ! Vous vous mettez là ! Vous bougez plus !") Pour celles qui ont lu/vu Le Diable s'habille en Prada (pas beaucoup j'espère, vu comment c'est nul), sachez que le personnage est inspiré de la VRAIE Mme Prada. Je vous laisse imaginer...

Vive les crocrodiles

Après une loooongue absence et un lâche délaissement de mon bébé-blog pour cause de pas le temps, me revoili me revoilou, avec du fraichement nouveau, de l'attractif, du sensationnel, du sexy, du glamour, puisqu'aujourd'hui pour vous mes enfants, je vais parler mode !
Ou plutôt des dessous de la mode, huhu, ce qui encore mieux !

Hier matin, défilé Lacoste.
C'est la première fois que je bosse sur un défilé hors saison, d'habitude je fais ça pendant la fachone ouik, à base de 2 ou 3 défilés par jour pendant 1 semaine, ce qui fait que je vis dans ce monde de tarés non-stop et que même des fois ça déteint sur mon cerveau. Les gens sont à cran, deviennent fous pour une paire de chaussure qui n'est pas au bon endroit où un fil qui pend sur la robe à 60 000 € là. Et puis tout le monde est toujours à la bourre, c'est un rush continuel, hop on finit un défilé, et on est déjà en train de courir pour aller au suivant, les mannequins russes pendues au tél avec leur booker, paumées dans Paris les pauvres, demandant mais OU est Villlièrsse en regardant desespérement un plan de métro ("Ah Villiers ? c'est là regarde").
C'est d'ailleurs une expérience assez dangereuse parce que quand je reprends ensuite le métro et la vie normale, je ne peux pas m'empêcher de me dire "ils sont moches les gens ici, didonc".
Bon mais ça c'est d'habitude.

Mais hier, pouf on m'appelle, pouf t'es libre pour un défilé ? Bah, oui ! Bon bah alors viens ! poufpouf.
Passque hier c'était un spécial clients fidèles, pour leur dire vous vous êtes spécials on vous aime t'as vu on fait un défilé rien que pour vous t'es content maintenant t'achètes s'il te plait.

Et là, entre 2 cours je me suis fait une petite tranche de mode à la pointe de la mode, et ça fait pas du tout le même effet !

Bon il faut que je dise ce que je fais aussi, passque là je sens une interrogation poindre dans vos esprits avides zé curieux : mais qu'est-ce qu'une p'tite olive peut bien aller faire dans un défilé ? Elle est mannequin l'olive ou bien ?
haha, que nenni mes enfants ! Je suis pressssssque pareil mais quand même patutafé quand même.
Je suis HABILLEUSE oui voilà, tu comprends mieux, pour les mannequins, oui. "Quoi ? elles peuvent pas s'habiller toutes seules ?" (t'as vu je suis gentille je te pré-devine tes questions)
Bah non elles peuvent pas s'habiller toutes seules parce que
1) le plus souvent c'est des robes méga compliquées à attacher dans le dos avec une fermeture, des crochets en haut, des pressions par-dessus, des zip sur les manches et sous les bras, des trucs à fermer en bas, des machins à rajouter etc etc.
2) quand elles font plusieurs passages, je te raconte même pas comment ça va vite du tonnerre de dieu, qu'il faut tout lui enlever et balancer le plus loin possible on ramassera après, et lui mettre son 2e passage pendant qu'une stressée hurle à l'autre bout du backstage "Katarinaaaaaaa Katarinaaaaaaaa" et qu'il faut qu'elle aille dans le line-up à moitié à poil sinon l'autre elle crise et que limite elle pose le premier pied sur le catwalk, toi t'es encore en train de finir de fermer la chaussure de l'autre pied.
3) pour des histoires de responsabilité parce que ce qu'on a balancé à l'autre bout de la pièce justement c'était une robe à 42 000 € ouioui la robe bizarre absolument importable dans la réalité, voilà, celle-là. Et que comme les mannequins sont des cintres et non des êtres humains, c'est bien connu, et ben c'est nous les responsables.

Bon dites-moi c'est un bien long préambule et j'ai pas du tout parlé de ce que je voulais parler à la base, mais comme je suis aussi à la bourre, on va dire que ça va faire un post à lui tout seul, ce préambule (hinhin, comment je suis astucieuse didonc).
Et que la suite arrive ce soir passque on m'empêchera pas de dire ce que je voulais !

jeudi 22 novembre 2007

Ma maman est une gamine

Hier j'ai fait des meringues ! C'était pour suivre le conseil de Coco-aux-fourneaux et aussi pour me prouver à moi-même que je n'étais pas complètement une quiche en cuisine. (Ouarf la bonne blague).
Et d'abord, je vous ferais dire, je sais aussi faire les oeufs brouillés hein ! Tout ce qu'il suffit de balancer dans un bol ou une poêle, et après tu touilles tu touilles, je gère à mort. (Mais je fais pas non plus mes oeufs brouillés au batteur électrique, merci de s'inquiéter pour ma santé mentale merci)

Mais c'est pas ça l'intérêt de l'histoire, attendez.

Donc je fais mes meringues, elle sont magnifiques tout ça tout ça. Qu'est-ce qui ya ? Ah on me demande dans le fond COMMENT je les fais.
Allez, comme c'est vous et que je vous aime : les meringues de la ptite olive !! (oh ! idée ! et des meringues aux olives alors ? hum ? Ah on me dit dans mon oreillette d'essayer de ne pas dégoûter mon auditoire et d'embrayer sur la suite).

Alors attatioooooon concentration !
Mettre des blancs dans un bol, plouf.
Mettre 60g de sucre par blanc, dans ce même bol (qui est donc un grand bol), re-plouf.
Et là, ma partie préférée : TOUILLER TOUILLER TOUILLER. Avec un batteur c'est plus facile je vous préviens tout de suite. J'ai moi-même essayé de faire à la main, et ça donne qqch de pas du tout pareil, voyez.
Ensuite, faire des petits tas qui ressemblent à des crottes, avec la pointe en l'air. (de quoi ? ne pas dégoûter l'auditoire ? Alors là je m'esscuse platement, mais c'est exxxxxactement de quoi ça a l'air hein ! Je parle pas la langue de bois moi je dis les choses comme elles sont !)
Bon, reprenons. Donc les cr... petits tas elle reposent sagement sur de l'alu beurré.
Et hop ! Tout ça au four 100° pendant 1 heure.
Faire autre chose pendant ces 1 heure, tu vas pas rester là planté devant ton four, allez oust.
Ne pas oublier de revenir après 1h, s'apercevoir que les choses sont encore toutes molles. Dire "c'est quoi ce faux temps de cuisson qu'ils m'ont mis sur ma recette ?"
Repartir faire autre chose genre 20 min.
S'apercevoir entre-temps qu'il fallait bieeeen les espacer sur l'alu et que là bah bravo, elle se tiennent toutes par la main les meringues.
Et quand enfin elles sont cuites, se galérer pour les décoller de l'alu.
Comment ça me dites-vous ? il était beurré mon alu ça doit pas coller !! Se rappeler à ce moment-là que le beurre et le sucre, par un phénomène chimique absolument in-croy-able, ça fait du caramel. Et que donc entre les meringues et l'alu, il y a une fine couche de caramel, qui.... colle, merci, yen a qui suivent.
Décoller les meringues donc, à la fois de l'alu, et à la fois entre elles (oubliez pas, elle faisaient la ronde des meringues). Les mettre joliment dans un plat.
Dire d'un air très fier quand sa maman rentre "Maman, j'ai fait des meringues."

Se retourner, se reretourner, et s'apercevoir qu'il n'y en a presque plus dans le plat.
Moi - Maman attention, tu vas tomber malade si t'en manges trop.
Maman - Méééé laisse-moi-eeeu !
Moi, avec le doigt tendu en l'air - Je t'aurais prévenue ! C'est mauvais pour la santé !

[Le temps passe].

[Le temps passe encore].

Puis, plus tard dans la soirée : "Juliiiiiie..... J'ai mal au coeuuuuur.... Je crois que j'ai mangé trop de meringues...."

Rigoler.
Se dire dans sa tête que sa maman est vraiment une gamine.

mercredi 21 novembre 2007

L'Oréal, parce que...

Rogntudjû de grève des mes 2 !
A cause d'elle, j'ai pas pu aller faire de test cosmétique aujourd'hui !
Ouioui, parce que  je suis testeuse pour L'Oréal moâ tu vois ça rigole pas.

Je vous entends tout de suite : "Ah mais je croyais qu'ils testaient sur les chats et les chiens... Haaan, t'as vu, la p'tite olive, elle est tellement en galère de thunes qu'elle fait un boulot de chat !"
Ce à quoi je vous réponds : "Mais noooooooooooon, point du tout mes enfants". Je suis pas testeuse pour mesurer la dangerosité des produits, t'es ouf ou what, ça c'est ceux qui sont VRAIMENT en galère de thunes et ils le font pour des médicaments.
Mais vous voyez sur les pubs quand c'est marqué "92 % de satisfaction" avec une minimini astériqusxse, et qu'il faut tourner la page à 90° pour lire en minimini : "testé sur 107 femmes". Et ben voilà ! Moi je suis 1 des 107 femmes.
(sauf que pas aujourd'hui à cause de cette rogntudjû de grève).

Je devais aller tester une "crème de jouuur." J'adore cette appellation, c'est mortel de snobisme ! Je sais pas pourquoi, à chaque fois j'imagine une vieille bourge ridée puis déridée qui demande, style patate-chaude-dans-la-bouche "Chériii ? As-tu vu ma crème de jouuur ?"
Hihi, ben oui je sais c'est bête, et d'autant plus que je sais pas du tout d'où ça sort, mais on maîtrise pas toujours son imaginaire, hein, vous arrêtez de dire que c'est bête parce que c'est comme ça, ça changera pas !

Bref donc "crème de jouuur" disions-nous, sur visage et bras. Consigne : ne pas se maquiller pendant les 3 jours avant, et arriver les manches retroussées (ah bah oui, hein, c'est du vrai test scientifique là, faut pas rigoler, ya des conditions à respecter, tout ça tout ça, ils mesurent la température de la pièce, l'humidité de l'air, ils chronomètrent, c'est du méga-sérieux). 
Je me disais déjà que j'aurais pas l'air con avec mes manches retroussées de mon gros manteau qui accepte pas si facilement que ça de se faire retrousser les manches.
Mais l'air con m'a été évité, ordonc, puisque rogntudjû de grève.

Mais moi pas contente quand même parce que moi aime bien faire tests. 
La dernière fois j'avais testé un nouveau mascara, et ça m'avait bien fait rigoler. La nana me donne le mascara, me plante devant un miroir, et "mettez-vous du mascara". 
Moi je fais ce qu'elle dit et elle, elle se met à 2 cm de mon visage, elle observe à mort tous les mini-gestes que je fais et elle prend à toute allure un tas de notes. Moi je me sens déjà méga-débile, mais en plus faut que j'essaye de pas lui exploser de rire dans la figure.
Après elle me dit "commentez ce que vous faites"
Moi - euh.... je me.... mets du mascara ?
Scritch scritch scritch, elle écrit 10 lignes d'analyse sur ma profonde remarque.
Puis, tout un tas de questions, ou chacune de mes réponses valait un paragraphe de scritch scritch. Et ouais ça lésine pas sur le psycho-marketing à L'Oréal.

Et que moi je les voulais (valais ?) bien ! ces 15 € les 10 minutes !

Ou comment faire un post entier sur quelque chose qui n'a pas eu lieu.

mardi 20 novembre 2007

Quel bon conseil ma bonne dame !

Y'a des gens qui disent des trucs, des fois...

Je vais à la pharmacie pour acheter ma pilule. Qui est ma nouvelle pilule encore plus micropilule et tout et tout et que en plus elle a un nom tout mignon : elle s'appelle Jasminelle. C'est chou non ?
Bref donc je demande ça, la pharmacienne me tend la machine qui mange ma carte, et là je vois écrit 39,50 € sur l'écran....
Attend, je vous la refais vous avez pas bien lu : 39,50 € (Trente-neuf euros et cinquante centimes).

Là, moi je dis Aaahhhh !
La pharmacienne me regarde en levant un sourcil.
Et je lui dis mais attendez mais c'est hyper cher là ! Celle que je prenais avant elle coutait 15 €, comment ça se fait ?
Elle me dit eh ben vous écrivez au Ministère de la Santé et vous leur posez la question hein allez le code s'il vous plait.
Moi : ...
Elle, sourcil très haut au-dessus du regard, lui-même très haut par-dessus les lunettes : ...
Moi, ronchonnant : 'tain, ça coûte cher de se protéger...
Elle : sinon, il y a toujours une autre solution...
Moi, pleine d'espoir et croyant qu'en fait elle est gentille sous ses airs de sorcière : oui ?
Elle : Vous arrêtez la pilule et vous faites un bébé.
Moi : ...

J'ai envie de dire MERCI DU CONSEIL !
Pour économiser 40 € de pilule, je vais faire un bébé tiens, obligé je gagne au change.

Je ne parle même pas du fait que j'aurais besoin de... quelqu'un, si vous voyez ce que je veux dire, pour m'aider à le faire, le bébé...
Je lui ferai le coup la prochaine fois tiens. 
- Bonjour, je voudrais un instrument à faire les bébés, s'il vous plait
- oui, c'est-à-dire ?
- euh ben, grand, beau, intelligent, drôle, clean, classe, attentionné, charmant, doux, joueur, protecteur, pas compliqué, sociable, compréhensif, cultivé, inventif. Et bronzé, si possible. Il vous en reste ?

"faites un bébé"... Non mais j'vous jure...

dimanche 18 novembre 2007

C'est pas bientot fini oui !

Wouhou ! Hier soir : théâtre, 1e sortie de chez moi depuis 4 jours. (Pour savoir ce que j'en ai pensé, faut aller là, c'est mon blog sérieux).
1e sortie, donc, relativement à ce que moi, je peux prendre QUE le RER A, vous savez, là où c'est écrit "trafic quasi-nul" (ou alors "service non assuré", ils varient les formules des fois) après les 2 ptis points, sur le site de la Rahteupeuh.

Alors j'aimerais bien que ça soit fini maintenant !! je veuuuuuux alleeeeeeer en couuuuuuuurs !
Oui je sais, j'ai rarement dit ça dans ma vie, mais là, je vous jure, c'est vrai.

En plus mes cours ils sont trop bien, allez. J'apprends des chouettes truc. Vous saviez, vous, que les moines qui recopiaient les Bibles enluminées au Moyen-Âge, ils se permettaient de mettre des petits commentaires ? Genre en plein milieu de l'Evangile selon St Luc, ya : "On vient de sonner la soupe. J'ai faim." Ou alors : "Ne vous plaignez pas de l'écriture, j'ai une crampe à la main à force de trop copier."
Marrants, les moines...

Alors, vous avez vu ? c'est une bonne raison pour arrêter la grève, ça, non ? Je vous ferai mes cours sur les moines, si vous voulez.

Allez, on va dire que je vous laisse lundi encore (comment je suis gentiiiiillle... vrais talents de diplomate, moi). Mais mardi... ça sera fini ? (petite voix et yeux de chat botté) Hein ? Mardi ? Fini ?

Bon, ce post ne sert à rien, certes. Mais aussi, vu que je sors PAS, et ben il m'arrive RIEN. Voilà.

PS : Je sens que je vais encore me faire râler dessus parce que je râle contre les Râleurs. Mais moi j'ai fait grève de la curiosité de pourquoi y'avait la grève. Je reste dans ma position purement égoïste de "moi ça me faiche".

jeudi 15 novembre 2007

Hôtesse de l'air, mes fesses

(Je vais m'attirer des lecteurs involontaires avec ce titre... hinhin... coucou à ceux qui cherchent des fesses d'hôtesses de l'air)

Allez... un autre post à classer dans la série des déboires de la p'tite olive (ah tiens ! idée de classage ! non, yaurait trop de choses à mettre dedans, mauvais).

Je me suis tappée 2 fois (sur 4 vols !! est-ce que c'est des statistiques normales, ça, hein ??) le siège de la sortie de secours dans l'avion. Je sais pas si vous l'avez déjà eu ce siège... c'est vers le milieu là où tu t'installes normal, bon... en plus t'as le hublot t'es content...
Et puis au moment où les hôtesses font leur p'tite danse rituelle des bras, yen a une qui vient te voir et dit : "mademoiselle, c'est vous qui serez en charge de la sortie de secours, alors si jamais l'avion se crashe, explose, a un problème, tombe, dépressieurise, dans la mer, sur la terre, en montagne, dans le désert, tout ça, vous devrez [et elle me balance toutes les mesures que je dois suivre, dans lesquelles je comprends vaguement qu'il faut que débloque la porte d'un main et la pousse de l'autre, sachant que ladite porte fait à vue de nez 1 fois et demi mon poids]"
Et elle finit en disant "mais attention ! vous ne le faites pas en cas d'incendie et de chais-plus-quoi, dans ces cas-là, il faut [complètement autre chose que ce qu'elle m'a dit plus haut]."

Genre s'il y a un incendie, moi je vais me dire "hum, c'était quoi les règles déjà ? attends, pousse-toi que je prenne la notice ex-pli-ca-tive..."

Ce à quoi je lui réponds "okaaaaay..." d'un air d'ahurie finie, en essayant de lui cacher qu'elle vient de mettre 800 kg de responsabilité sur mes frêles épaules (qui n'en avaient pas du tout besoin, y'avait déjà les 800 kg de mon sac à main, merci bien)

Le gars à côté de moi explose d'un rire dont la nervosité traduit la pensée : "oh la vache, ma vie est entre les mains de cette gourdasse, on est mal-bar Bernard..."
Néanmoins l'instinct de survie hurm pardon la galanterie le pousse à me promettre de m'aider en cas de plouf non programmé en mer Baltique.

Ca, c'était la première fois. 
La deuxième fois, je vous raconte pas comment j'ai fait ma crâneuse...

En voyant mon siège, je lâche un "*soupir*... encore l'issue de secours ? Va falloir que je prenne un abonnement..." (sous-entendu : je prends l'avion tout le temps parce que je suis une business woman méga affairée, et j'ai déjà eu ce siège des milliards de fois).
L'hôtesse arrive pour me faire son speech, je la coupe : "Vous inquiétez pas, je connais, je l'ai déjà fait". Toutes les têtes se tournent vers moi comme un seul homme et le respect dégouline de leurs airs ahuris (ce coup-ci c'est eux !) pendant que je retourne tranquillement à mes corrections de manuscrits (business woman, je vous dis).

Hihi, je me suis bien fait rire, parce qu'en cas de vrai pépin, ils se seraient tout de suite aperçu que je leur avais fait une petite blague...

mercredi 14 novembre 2007

Espace Schengen mon amour

Faut-il que j'sois étourdie, ma bonne dame... qui a dit "stupide" !! non non, étourdie.

Pas plus tard que la semaine dernière, je suis allée au Danemark, parce que vive Erasmus, et vive les gens qui partent, comme ça moi je peux aller les voir.
Or donc, Danemark pensais-je en me remémorant mes cours d'histoire-géo de 4e, ça fait partie de l'Europe depuis belle lurette, et même de l'espace Schengen ! Youpla boum, pas besoin de passeport pour y aller. Cette impression de pouvoir voyager rien dans les mains rien dans les poches, moi j'adore ! Néanmoins, il faut une CARTE D'IDENTITÉ. Retenez bien ce point précis, c'est crucial pour la suite de l'histoire.

Je pars, tout ça tout ça, le Danemark, c'est rien chouette. Ca aurait du s'appeler Véloland d'ailleurs vu comment tout le monde il est sur des vélos tout le temps.
Et le dernier soir avant que je parte : petite soirée erasmusienne dans un bar où il faut montrer sa carte d'identité (je sens que certains lecteurs particulièrement perspicaces soupçonnent que le détail est d'importance...)
OR pour une raison INCONNUE.... je décide de mettre ma carte dans la poche arrière de mon jean, ce qui, quand on fait du vélo, est d'une stupidité MONUMENTALE, je ne vous le fais pas dire.
Réveil vaseux et neurones dans la choucroute le lendemain matin. Jusqu'au moment où je remarque que ma carte s'est fait la malle. 
1e réaction : bof tant pis, je la ferai refaire, de tte façon, c'était mon ancienne adresse dessus. (oui, la choucroute était profonde, mes neurones tout au fond).
2e réaction : AAAAAAAAAAAH MAIS NON MAIS J'EN AI BESOIN POUR RENTRER EN FRANCE ! (bien vu, jeune fille)

Je vous rappelle que je prenais l'avion à 14h le même jour ET que je faisais une escale à Zurich ET que ces imbéciles de Suisses ne sont pas capables de faire partie de l'Europe rogntûdjû !

(coups de fils, fax, supplications à Swiss Air, recherche désespérée pour trouver une imprimante sur le campus... je vous épargne les étapes intermédiaires)

Le dilemme se posait comme suit : soit j'attends 3 jours au Danemark le temps qu'on m'envoie mon passeport, et donc ça m'empêche d'aller en cours, de faire tout ce que j'avais prévu, et ça m'oblige à repayer un billet. 
Soit je tente.
[Jackie à la régie tu m'reçois ?  tu m'balances la p'tite musique d'Indiana Jones, steuplé Jackie]

Car qui ne tente rien n'a rien, mais qui n'a rien tente !

Et après sondage, j'ai retenu l'avis de J : "t'es une fille, t'es blanche, t'es jolie, habille-toi bien et ça passera".
(wahh eh ! t'as vu il a dit que j'étais jolie ! ça veut dire quoi tu crois ? on peut interpréter qu'il le pense ou bien tu crois qu'il a dit ça comme ça, ou bien c'était juste pour la phrase, ou bien si on considère que, tu penses que... eh la grosse, tu la finis ton histoire ? ah oui pardon.)

Voilà donc la p'tite olive à l'aéroport de Copenhague, qui, pour une fois, a une chance de cocue (euh...) puisqu'elle tombe pil sur le bon mec qui lui dit jvais vous arranger ça pas d'panique (après lui avoir rigolé à la figure parce que il avait d'abord cru que la p'tite olive voulait aller aux USA sans carte d'identité, et ça, ça l'avait bien fait marrer).

Voilà ensuite la p'tite olive à l'aéroport de Zurich, où ça se passe grave moins bien. Le gars : 
- vous avez perdu votre carte d'identité ? pourquoi ? 
- euh... ben j'ai pas fait exprès, vous voyez.
- vous étiez en vacances ? pourquoi ?
- ah ben... passque ben passque quoi. (s*rkoziste çui-là ou quoi ? version suisse en plus)
- vous allez à Paris ? pourquoi ?
- ah là je sais répondre ! c'est parce que c'est là que j'habite !
- ah vous êtes française ? pourquoi ?
- ...
Véridique, hein ! j'invente rien, il m'a vraiment demandé pourquoi j'étais française.

Et enfin la p'tite olive à l'aéroport de Paris, et alors là elle a cru qu'elle allait jamais pouvoir en sortir ! comme Tom Hanks la p'tite olive ! douche dans les toilettes et lit sous les fauteuils !
Je lui donne mon permis de conduire : "c'est pas vous sur la photo." (moi : sisi jvous jure ! j'avias juste les cheveux attachés !) puis "il est très récent votre permis, c'est louche" (moi : mais non ! louche pas du tout monsieur le douanier ! c'est juste que j'avais pas le temps de le passer qd j'étais en prépa et blablab que je lui raconte ma vie.) Visage de marbre et regard d'acier qui me scanne : bip_elle habite là_elle stresse_elle s'embrouille quand elle parle_elle a fait prépa_elle croit qu'elle peut voyager sans papiers comme tous ces ptis cons qui ont fait prépa et qui pètent plus haut que leur c*l_bip_elle mérite la mort_
Bref au bout de moult et moult palabrages, il me laisse passer MAIS demande à un mec de la sécurité de me surveiller pendant que je récupère ma valise... et là, je découvre quelque chose : tu peux être le plus innocent du monde, tu as forcément l'air suspect quand tu te sens surveillé.
En plus, avec la longueur de la file qu'il y avait derrière moi de tous ces gens qui s'impatientaient, je vous raconte mêmes pas tous les yeux méchants qui étaient braqués sur moi.

Sur ce, coup de bol de chez coup de bol (hum "cocue" ? quoi cocue ?) : ma valise sort la première ! Je la prends très calmement, et je marche tout doucement en ne montrant surtout pas que je suis contente d'ENFIN sortir... 
L'air de Paris me semble pur pur pur !
Ah liberté liberté chérie !

Moralité : faut toujours bien s'habiller quand on est hors-la-loi.

lundi 12 novembre 2007

Et maintenant ?

Je viens de me rendre compte que je vais avoir un gros problème pour classer mes billets...
Et si jamais on disait que je faisais une rubrique "Tout et n'importe quoi" et que je mettrais tout dedans ?
Vous en pensez quoi ? Idée innovatrice géniale, la preuve, personne le fait, je suis une pionnière dans l'âme moi.

Bon, on verra plus tard pour le classage.
Vous remarquerez que vous êtes en train d'assister en direct au brainstorming de la conception et création du blog de moi-même ici présente. Ca n'arrive pas à n'importe qui tous les jours !

Sur ce, pas grand chose à dire de plus, il est loin de faire 1500 signes, celui-là... Faut juste que je fasse gaffe à pas transformer mes posts en sms maintenant...

Dans la vie, c'est toujours trop ou pas assez...
(Et si on disait que je terminerais tous mes posts par une réflexion philosophique profonde ?)

Le plongeon

Voilà -plouf- une petite goutte de plus dans l'océan de la blogosphère : MON BLOG.

Pour tout vous dire, j'en étais encore à la phase du benchmark de l'élaboration de mon projet (bah oui, je fais les choses sérieusement, moi), mais je me suis dit "allez hop, on s'en fiche", ça sera sans doute un peu nul au début, mais qu'importe puisque l'homme est fait pour se faire en faisant. Phrase fétiche de mon ex-prof de philo. (Vous avez vu, dès le début, je pose le niveau, hein).

Pour ceux qui ne savent pas ce qu'est le benchmark (j'ai appris ça la semaine dernière alors vous permettez que j'me la pète, maintenant), c'est une activité très sérieuse qui consiste à espionner ceux qui font déjà quelque chose, et à leur piquer les bonnes idées.

En réalité, c'est mon prof de multimédia et e-journalisme (bonjour s'il passe par ici !) qui nous avait demandé de créer et tenir un blog. Ah oui, j'ai des chouettes devoirs moi ! Mais il fallait quand même que ce soit un tout petit peu sérieux, et je pouvais pas mettre mes bêtises dessus. Je devais y remédier !
Voilà qui est fait :)

Et puis comme ça, je vais peut-être pouvoir réussir le tour de force qui consiste pour moi à ne pas faire des billets de plus de 1500 signes...

Quoi qu'il en soit, bienvenue bienvenue ! et vous, ça va ?