mercredi 19 décembre 2007

Ah les petites joies qui font le sel de la vie...

Pourquoi c'est justement le jour où j'ai un partiel le matin que mon réveil ne sonne pas ? Et que je me réveille avec le portable dans la main, et que donc, grâce à une puissance de déduction hors du commun on aboutit à 2 hypothèses : soit je me suis endormie hier soir avant même d'avoir eu le temps de programmer mon réveil, soit je l'ai éteint dans mon sommeil, ce qui est, je trouve, assez gonflé de la part de mon subconscient envers mon conscient.

Pourquoi quand je me réveille en retard c'est toujours PIL POIL à la minute où je devrais partir ? Rassurez-moi, ça vous le fait à vous aussi ? Je sais, c'est une histoire d'horloge interne, tout ça, mais quand même ! Horloge interne de moi même pas capable de me réveiller 10 minuscules minutes avant, histoire que j'aie le temps de faire 2-3 trucs, non non, pas capable.

Pourquoi c'est justement aujourd'hui que mon RER si bien réglé d'habitude (8h07, 17, 27, 37) a décidé de zapper un train et que pouf ô surprise, c'est tombé sur le mien ? (jackpot ! cling cling cling cling 10 minutes de retard en plus). Et que, quand je lève mon regard plein d'espoir et de gratitude vers l'écran, au lieu de lire le salvateur "train à l'approche", je tombe sur l'ignoble : "départ retardé" ? Autant vous dire que mon regard est passé de l'espoir à la haine en moins de 2.

Pourquoi quand le RER est enfin arrivé, il était déjà bourré alors que le quai était lui-même d'une bourritude non négligeable ? Et pourquoi dans ces cas-là, les gens ils comprennent pas que MOI je dois absoluement le prendre c'est une question de vie ou de mort, alors que eux ils ont qu'à prendre celui d'après ? A ce niveau-là, je signale quand même qu'on a atteint un niveau de bourritude à faire crever d'envie un magazin de jouet un 23 décembre.

Et pourquoi que je me suis retrouvée coincée dans une discussion de langue de putage de haut niveau dont les tenants et aboutissants consistaient à déterminer qui avait le droit de poser la bouilloire sur son bureau et qui était obligée de se lever le plus souvent pour fermer la porte du bureau, et que c'était inadmissible ? Et que quand j'ai fait un gros soupir accompagné d'un "p*tain c'est pas possible..." yen a une qui m'a répondu "ah oui c'est l'horreur ce matin", que moi j'ai hésité entre rigoler ou lui répondre "non je voulais parler de vous, excusez-moi de m'être mal fait comprendre" (mais finalement j'ai opté pour la 1e solution, une langue de pute ça peut tapper aussi, on sait jamais).

Et pourquoi que y'avait un monsieur qui me caressait la main sur la barre et que je pouvais même pas mettre ma main autre part, rapport au fait que la barre étiat déjà pleine de mains ?

Et pourquoi quand il fait -36° dehors à vue de nez (et à vue d'oreille aussi, ça caille grave, les oreilles), et que donc, en bonne fille prévoyante que je suis, j'ai bien mis mes 4 pulls et 2 écharpes, ils pensent que c'est une bonne idée de CHAUFFER A DONF dans le RER ? Que quand je suis sortie dans le froid je me suis sentie tellement libre et heureuse, un peu plus j'aurais fait la ptite danse de Julie Andrews dans sa prairie là (comment il s'appelle ce film déjà ? Vous savez : "do, le do, il a bon do, ré, rayon de soleil d'ooooor" aidez-moi, flemme de chercher).

Et pourquoi, quand j'arrive ENFIN à mon partiel (avec 30 min de retard, vous pouvez m'applaudir très fort, sur une épreuve de 2h30, ça raccourcit sa mère), je découvre qu'au lieu de nous donner un bête poly avec le sujet, la prof a trouvé beaucoup plus intelligent de le dicter. Elle me donne donc la feuille où elle avait écrit le sujet pour que je recopie, et je découvre avec stupeur (et une pointe de curiosité, je ne le nie pas), une espèce d'oeuvre d'art constituée de représentations de fils de fer tordus dans tous les sens, avec parfois des petites formes géométriques par-ci par-là.
Après un loooong et patient déchiffrage, que Champollion il aurait été grave fier de moi, j'aboutit donc à un énoncé que là aussi il aurait fallu un autre déchiffrage. Je comprends vaguement "articulation de la loi et des contrats" dans le milieu, et puis "environnement juridique sûr" à la fin, avec un "?" au bout. Et allez, disserte-moi donc là-dessus.


Et puis pourquoi que quand je suis allée récupérer mes sous QUI M'AVAIENT ETE HONTEUSEMENT VOLES, mon médecin trouve ça normal de me faire poireauter environ 1 siècle ? Et que quand elle me voit elle fait "ah oui ! huhu j'avais oublié huhu suivez-moi". J'ai toujours pas réussi à gueuler en vrai, mais j'ai essayé de faire passer dans mes yeux un message style "TU DIS ENCORE UNE SEULE FOIS HUHU JTE BUTE, C'EST CLAIR ?"
Suis pas sûre que ça ait marché, though...

Oui, je sais, mon titre est particulièrement bien assorti à mon post. Petites joies, sel de la vie, tout ça, je nage en plein dedans là.

6 commentaires:

Anonyme a dit…

Oui, puis le titre du film, si je me souviens bien, c'est "La Mélodie du bonheur"... Tout ça est d'une logique remarquable...

Julie a dit…

> françoise : ah ouiiiiii :D La mélodie du bonheur, comment ai-je pu oublier... "mi, c'est la moi-tié d'un tour, fa c'est facile à chanteeeeeer" (je connais encore par coeur didonc, ça craint tu crois ?)

Anonyme a dit…

T'inquiète, moi aussi. En même temps, je l'ai chanté avec la chorale de mon école (en anglais, certes) (ça peut passer pour une circonstance atténuante ????)

Julie a dit…

huhu.... ouais, déjà plus atténuante ta circonstance !
(Moi c'est ma mère-grand qui était fan et qui me le passait en boucle quand j'étais petite...)

Ashley a dit…

Je confirme la mélodie du bonheur
Je peux quand même te souhaiter un joyeux noel ou je risque de me faire molester?

Julie a dit…

> Ashley : oh que non, point de molestage ! Ca date surement de quand j'étais une naine, mais "joyeux noel" ça sonne encore tout chaud et doré et réconfortant à mes oreilles...
Alors j'accepte bien sûr et même je réponds regarde : "Joyeux Noel toi aussi !" (après l'entraînement, il va falloir montrer de quoi tu es capable !)